La banque mondiale a demandé à la Mauritanie une plus grande surveillance des navires de pêche dans ses eaux territoriales, mettant en garde contre une surexploitation de sa richesse halieutique.
Dans le plus récent rapport consacré à la complémentarité commerciale en Mauritanie, la banque mondiale déclare que le secteur de la pêche est menacé par la mauvaise qualité des services des ports, les lourdeurs administratives, en plus des coûts élevés de l’exercice des affaires et l’absence d’un cadre juridique clair.
L’institution internationale demande, pour parvenir à une meilleure complémentarité économique, d’augmenter la part de la richesse halieutique réservée au marché national et profiter des opportunités d’investissement offertes par la zone franche de Nouadhibou.
Le rapport propose une série de mesures pour préserver la richesse halieutique dont notamment l’application du système de quotas, la dynamisation de la surveillance et des contrôles en plus de meilleurs services pour le secteur privé.
La banque mondiale déclare enfin que le sauvetage du secteur de la pêche en Mauritanie passe inéluctablement par la mise en place d’un nouveau cadre juridique pour les zones de pêche, l’accroissement des efforts destinés à favoriser les investissements étrangers dans les domaines de la transformation des produits de pêche dans la zone franche de Nouadhibou.