Le député Mohamed Bouye Ould Fadel a déclaré que cinq personnalités se distinguent parmi les candidats potentiels issus des différentes ailes du régime au pouvoir.
Il existe des heures graves dans l’histoire d’une nation où l’on ne peut plus se contenter de murmurer. Se taire devient alors une complicité, et détourner le regard un crime contre l’avenir.
La Mauritanie traverse aujourd’hui l’une de ces heures sombres où se joue le destin de tout un peuple.
La Mauritanie vient d’adopter la loi n° 2025-002 sur les établissements publics et sociétés (EPS). Elle abroge l’ordonnance de 1990 et dote enfin le pays d’un cadre clair, détaillant création, organisation, fonctionnement, contrôle, contractualisation et gouvernance. Ce socle juridique était attendu depuis longtemps. Mais une charpente solide ne suffit pas si les murs restent minés par les mêmes habitudes.
À l’approche du vote crucial du Conseil de sécurité de l’ONU sur le renouvellement du mandat de la MINURSO en octobre, le dossier du Sahara occidental s’invite de nouveau au cœur de l’agenda diplomatique international.
Depuis plus d’une décennie, Biram Dah Abeid occupe une place difficile à ignorer. Ses arrestations répétées n’ont pas freiné son ascension. Elles l’ont renforcée. Ses candidatures présidentielles en 2014 et 2024, son siège parlementaire, sa reconnaissance internationale font de lui une voix centrale. Mais ce rôle, il ne l’a pas seulement conquis. Les régimes successifs l’ont façonné. En l’emprisonnant. En le libérant.
Le conflit du Sahara occidental, l’un des plus anciens de la scène internationale, connaît depuis quelques mois une dynamique nouvelle. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, avec une volonté affichée d’imposer la paix sur plusieurs fronts – Ukraine, Proche-Orient et désormais Sahara – a surpris les observateurs.
Dans les systèmes démocratiques, la relation entre journalistes et responsables politiques repose sur une complémentarité fondamentale. Les premiers ont pour mission de recueillir, vérifier et diffuser l’information ; les seconds, d’élaborer et de mettre en œuvre les politiques publiques. Cette interaction nourrit le débat citoyen et assure la transparence de l’action publique.
Un texte récemment publié et entièrement consacré à Biram Dah Abeid est, par son ton brillant et sa construction soignée, témoigne d’une plume érudite qui nous éclaire sur un débat majeur. Toutefois, il m'a donné l'occasion ici d’élargir l’analyse pour restituer une image plus complète de la trajectoire politique de l’intéressé et de son rapport avec l’État mauritanien.
ohamed Ould Cheikh El Ghazouani entame la deuxième année de son second mandat à la tête de la République islamique de Mauritanie. Élu en 2019 pour un premier mandat, il a dû, durant cinq ans, affronter de multiples défis.
La Mauritanie ressemble trop souvent à un grand chantier silencieux. On construit, on digitalise, on signe. Mais le bruit des marteaux n’atteint pas les villages du Hodh ni les quartiers périphériques de Nouakchott. Pour une grande partie de nos concitoyens, le mot réforme n’a ni goût ni couleur. C’est un mot de papier qui flotte au-dessus des réalités.
Ce que disent les chiffres. Ce que vivent les gens