Avant de s’engager dans le financement de 400 milliards d’UM pour réaliser une infrastructure hydroélectrique le Barrage de Koukoutamba en Guinée dans le cadre de l’OMVS…
N’était pas il pas plus judicieux de se poser la question du Bilan pour la Mauritanie des deux barrages de Diama et de Manantali pour lesquels nous avons fait financé dans les années 70 et 80 et réussi leurs financements ?
On sait que dans la basse moyenne et haute Vallée du fleuve la riziculture est malade du fait des politiques dictées de l’extérieur (la Banque Mondiale en 1988 et piétine et recule pour cause des coûts des facteurs de production rendus impossibles par cette institution
On sait aussi que dans le Bas Delta où grâce à la digue rive droite et ses 8 ouvrages vannés débitant 204 m3/ s nous n’avons valorisé 1m3/s pour l’adduction d’eau potable de Nouakchott et le reste 203m3/s ((hormis une partie de l’Ouvrage de l’Aftout Essahel récemment engagé par l’actuel Président) a été « capté » par les écologistes au détriments des populations pour engraisser les oiseaux européen en transit vers l’Afrique du Sud dans le Parc de Diawling.
Nous martelons l’opportunité de rendre ce Parc mixte (agriculture et oiseaux) par décret (comme en France dans le Parc de la Camargue) pour aménager et irriguer 60.000 ha sans pompage dans le cadre d’un Projet clés en mains créateur de 12.000 emplois de jeunes. Et réducteur du coût de production de 40 à 70%. .
Il est aisé de démonter que la Mauritanie a beaucoup à gagner sur le fleuve non valorisé si l’Etat accepte de nous associer dans la pensée du redressement des investissements déjà engagés sur le Fleuve et perdus.
Mieux :
Si l’Etat accepte de lire nos 40 lettres ouvertes sur le net nous pouvons par la conjonction des nouvelles opportunités climatiques et scientifiques du dessalement de la mer engager un projet d’usine dessalement de la mer à l’image de celui signé entre le Maroc et la société espagnole Abengoa à Agadir( voir article de presse ; http://www.jeuneafrique.com/464747/economie/maroc-le-projet-dusine-de-de...) d’un débit 300.000 m3 par jour pour irriguer 30.000 ha de palmeraies modernes ayant à son ombre les fruitiers, le blé, les légumes et aliments de bétail, créatrice de 100.000 emplois de jeunes au quart du financement du Barrage de Guinée.
Nouakchott le 14 Avril 2018
Cheikhany Ould Sidina
Maire de Maaden El Ervane