L’état- major général des armées a exhorté les orpailleurs de Gleib Ndour à la nécessité de se conformer à l’esprit de l’accord en vertu duquel ils ont été autorisés à prospecter dans cette zone.
L’état- major général des armées a rappelé, dans un communiqué dont une copie est parvenue à l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), le contenu de cet accord signé entre les représentants des orpailleurs, du ministère de tutelle ainsi que des autorités administratives locales et de l’institution militaire, soulignant que toute contravention aux dispositions sécuritaires en vigueur dans cette zone sensible expose son auteur à un véritable danger en plus des sanctions prévues par la loi qu'il encoure.
Voici le texte intégral de ce communiqué :
Suite aux demandes répétées de la part des syndicats des orpailleurs (prospection de surface) tenant à poursuivre les opérations de prospection, il a été convenu entre les représentants de ces syndicats, du ministère de tutelle, des autorités administratives locales et de l’institution militaire ce qui suit :
- déterminer la zone prospection à l’intérieur de la zone militaire fermée précisément la zone de Gleib Ndour ;
- définir un seul passage balisé pour parvenir à cette zone et pour la quitter vers Zoueirate ;
- permettre aux orpailleurs disposant de permis d’utiliser des véhicules 4X4 de moyenne taille pour la première fois seulement ;
- Faire acheminer tous les véhicules à Zoueirate et n’en laisser sur place que 12 voitures dont deux ambulances pour les besoins de dégagement et autres prestations nécessaires dans la zone de prospection ;
- Utiliser les camions exclusivement pour les besoins de livraison des fournitures ou de transport des individus de et vers Zoueirate dans toute opération de déplacement postérieure ainsi que pour le transport de la production vers Zoueirate ;
Il a été constaté récemment des tentatives, de la part des orpailleurs, de contourner les dispositions de l’accord à travers leur demande d’introduction dans la zone délimitée pour la prospection de véhicules moyens sous différents prétextes dont le plus important est le manque d’eau potable.
En raison du risque majeur que comporte l’autorisation de l’entrée de ces véhicules, dans la zone militaire fermée, risque pour les orpailleurs eux-mêmes autant que pour les unités en charge de la sécurité et pour l’ordre public, l’état- major général rappelle ce qui suit :
- Que les instructions et dispositions sécuritaires antérieures relatives à la zone militaire demeurent en vigueur ;
- Qu’il est bien possible pour les trafiquants et les hors-la-loi d’exploiter la ressemblance entre ces véhicules et ceux utilisés par ces bandes de trafiquants ;
- Qu’il est impératif pour les orpailleurs de respecter l’esprit de l’accord mentionné auparavant.
Toute contravention aux dispositions sécuritaires en vigueur dans cette zone sécuritaire sensible exposera son auteur à un véritable danger en plus des sanctions prévues par la loi qu'il encoure.
AMI