Dans ce mois de décembre 2019, un berger du nom de Mody Baidi a attaqué un cultivateur du village de Boully, département d’Ould Yengé. Cette attaque s’est soldée par une blessure grave sur la tête. La victime avait perdu beaucoup de sang et a été évacué à Selibaby pour des soins médicaux à l’hôpital national de la dite capitale.
Cet évènement s’est passé le 03 novembre 2019, aux environs de Boully ville. Le berger est originaire de Wouro soulé, une localité située à 3 kilomètres de la ville.
Ce jour, le troupeau de M. Mody Baidi avait dévasté le champ de M. Samboye, originaire de la localité de Boully aux environs de 17h. Les animaux ont été chassés hors du champ et surveillés à la recherche d’un propriétaire jusqu’à 18H. A cet instant, vu que personne ne s’était présentée, les enfants qui gardaient les champs avaient décidé de conduire le troupeau à la fourrière. Sur la route, le berger M. Baidi qui était avec un autre certainement averti, avait tenté d’intercepter le troupeau sans arrangement. Il voulait à tout prix et sans négociation ramener son troupeau chez lui, alors que ces animaux divaguaient en cette période de récolte sans la moindre surveillance. C’est ainsi qu’il attaqua Samboye par derrière qui insistait pour amener le troupeau à la fourrière et lui blessa gravement à la tête.
Heureusement, le coup n’a pas été fatal mais, il aurait pu l’être. Une tentative criminelle qui aurait pu avoir des conséquences très grave. La brigade de gendarmerie d’Ould Yengé fut avertie. Quelques gendarmes ont été dépêchés sur place pour mettre aux arrêts le berger. Ensuite, après l’échec de quelques soi-disant tentatives de négociation à la brigade pour libérer, il fut transféré à Selibaby.
M. Samboye a été convoqué donc à Selibaby le 10 décembre 2019 accompagné par quelques membres de sa famille, on lui demanda de négocier, ce qu’il refusa, car l’intention du berger était comme une tentative de meurtre justifiait-il. Il fut interrogé plusieurs fois de suite tout seul au tribunal. Après plusieurs tentatives de négociation, il demanda que la loi soit appliquée.
Sur ça, on lui demanda de partir jusqu’à ce qu’on le rappelle pour le jugement mais, on ne lui a pas signifié que le berger qui a tenté de le tuer sera en liberté provisoire.
A la grande surprise, des informations parvenant des sources sûres informent que le malfaiteur aurait été libéré sans que la victime ne soit informée. Ainsi, la justice ne serait –elle pas responsable si un problème surgit, en laissant en liberté un homme qui a tenté de mettre en péril la vie d’un autre pour avoir gardé son champ et défendu avec insistance son bien ? D’autant plus qu’ils sont dans le même espace géographique, quelques mètres séparent la localité du berger aux champs de la victime.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Mr le président de la république Mohamed O. Cheikh EL Ghazouani et dans la déclaration de la politique générale du gouvernement, le président a promis la justice sociale, l’égalité en droit et devoirs et la lutte contre la corruption. Notre justice partout où elle est en Mauritanie emboitera-t-elle le pas ? Nous avons le droit d’avoir foi en elle, et espérons qu’elle mettra en application les lois, même au Guidimagha!
Le jugement n’est pas encore tombé et l’affaire est dans sa deuxième semaine. La question qu’on se pose est que le malfaiteur cherche-t-il à s’extraire de la justice avec des interventions par ci et là ?
Affaire à suivre
Wait and see.
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