Mohamed Ould Ikabrou, Procureur de Selibaby dans le Guidimakha refuse de prendre en charge la plainte d’une victime d’agression barbare esclavagiste. Le comportement et l’attitude de ce haut fonctionnaire est contesté, dénoncé plusieurs fois dans la région mais son ministère de tutelle, reste sourd, muet malgré de nombreuses plaintes concernant cet homme sans foi ni loi.
L’agression s’est passée à Hamagué un village habité par la tribu Zoubeiratt le 03 juin 2020, la victime s’appelle Ahmed Ould Saleck. Il est venu demander l’inscription de sa famille dans une liste de personnes qui ont besoin l’aide de l’état et d’ONG auprès d’une mission qui séjournait dans leur village. Le fils de son maitre, un nommé Ahmed Ould Deye se jette violemment sur lui par surpris avec un gourdin, lui assomme plusieurs coups sur la tête, la victime s’effondre, perd connaissance ensanglanter avec une oreille carrément coupée. Au moment de l’agression, le père de l’agresseur hurle en haute voix : « tue-le, je payerai le prix de son sang, c'est-à-dire la dina ». C’était un coup prémédité dans l’intention de donner la mort. Rappelons-le, Ahmed Saleck refuse de rester esclave pour la famille du maitre de son père décédé.
La victime est actuellement prise en charge par le président IRA-Section-Guidimakha, M. Ahmed Ould Jiddeinou. Le procureur refuse d’introduire la plainte de la victime pour lui ouvrir des droits aux soins, il veut éviter la prison au fils de l’esclavagiste chef de la tribu Zoubeiratt. La victime est un pauvre qui n’a rien, le procureur cherche à le forcer la main pour négocier une somme dérisoire sans jugement ni condamnation. L’agresseur est un multirécidiviste, un homme extrêmement dangereux. Nous demandons le commissariat aux droits de l’homme et la CNDH de prendre en charge Ahmed Ould Saleck, de demander le procureur à rendre justice à la victime selon la loi sans partie prise.
Article 11: Quiconque porte atteinte à l’intégrité corporelle d’une personne, en considérant qu’elle est esclave, est puni d'une réclusion de cinq (5) à sept (7) ans et d'une amende de deux cent cinquante mille (250.000) à cinq millions (5.000.000) d’ouguiyas.
Il y a quelques jours, ce même procureur couvre un crime odieux d’infanticide, cette scène macabre s’est déroulée dans un village Soninké Daffort avec la complicité d’un certain Diadié Tabara Camara et une horde de féodaux qui ceinture le procureur de Selibaby. Une femme issue des familles féodales a commis, elle est tombée enceinte, elle tue son enfant en accouchant, le jette dans une fosse septique. Le couple adultère est transféré devant le procureur, l’homme et la femme n’ont même pas fait la garde à vue selon les témoins. Voila qui est le procureur de Selibaby en grosso-modo.