L'Algérie réunit, depuis hier mardi 10 aout et jusqu'au 12 du même mois, des responsables politiques et sécuritaires des cinq pays subsahariens (Tchad, Niger, Mali, Burkina Faso et Mauritanie) à Alger pour une conférence sécuritaire au Sahel.
Organisée par le Centre africain des études sur le terrorisme à Alger, sous l'égide du ministère des Affaires étrangères, la réunion se tient en présence également des responsables de la Mission onusienne au Mali, ainsi que d'une délégation de l'Union africaine. Elle se penchera sur les dossiers des trafics transfrontaliers, du terrorisme et de la migration clandestine.
Selon des sources algériennes, la conférence d'Alger vise à reconsidérer les dangers qui guettent les pays subsahariens. Elle se penchera sur leur coopération en matière de lutte contre le terrorisme. Il s'agit, à en croire les autorités Algériennes, de préparer « une base commune pour faire face aux menaces terroristes ». Aujourd’hui, l'Algérie se concentre sur les dossiers malien et libyen, source d'inquiétude pour les pays de la région.
Il sied de rappeler que depuis un certain temps, le Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc), créé en 2010 sous la pulsion de l'Algérie, et destiné à lutter contre le terrorisme et coopérer entre les cinq pays du Sahel et l'Algérie était restée coquille vide. La nomination, le mois dernier, de Ramtane Lamamra, à la tête de la diplomatie algérienne, donne à Alger l'espoir de recouvrir son influence d'avant.
Au Mali, les turbulences politiques et les menaces terroristes pourraient trouver de solution que si l'accord de paix d'Alger signé en 2015 est appliqué