Le Syndicat des Agents de Santé Publique Vétérinaire a publié une déclaration (voir Lien) dans laquelle, il regrette le refus continu du ministère de l’élevage de reconnaître le travail collectif garanti par la constitution.
Le syndicat indexe également le Département de prendre pour cible le syndicat en plusieurs questions, ignorant ses revendications légitimes régulièrement exprimées et au premier rang desquelles la création d’une prime de risque, qui est importante lors des campagnes des campagnes de vaccination
C’est d’autant vrai souligne le syndicat, si l’on sait que les vétérinaires sont exposés à des maladies, des fractures, des cicatrices des mains, une fatigue extrême et parfois du travail même la nuit sous les lumières des voitures.
A ces aléas de la profession, s’ajoutent par ailleurs selon le syndicat, la pollution avec les sécrétions et excrétions animales et les mauvaises habitudes qu'ils exercent comme les coups de têtes et de pied, le bris et la dispersion de flacons de seringues de vaccination.
Il faut souligner aussi, selon la déclaration, dans le cadre des risques « quelques scènes effrayantes de certaines vaches féroces, qui sont l'exophtalmie où des personnes expérimentées s'habillent en vêtements de berger pour pouvoir les vacciner ».
Au titre des revendications du syndicat précité, il est évoqué dans la déclaration la demande du ministère de ne pas continuer à payer les salaires de la campagne en calculant le nombre de têtes et au prix de 20 ouguiyas pour un mouton et 15 ouguiyas pour une vache, et de le remplacer par un salaire mensuel.
Raison invoquée : l'effort calculé est l'effort du salarié et non le nombre de têtes pour les équipes existantes dans les zones qui n'ont pas conscience de l'importance de la vaccination, ou où il n'y a pas de vaches, ou dans lequel il n'y a pas de quantités significatives d'ovins et de caprins.
Lire l'intégralité de a Déclaration ICI