C’est cela, être ministre, voyager à l’étranger et ne point venir les mains bredouilles. La Patronne de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est véritablement une ministre qui révolutionne et honore cette fonction de membre du gouvernement mauritanien.
Contrairement à nos ministrons excursionnistes et improductifs, qui reviennent de leurs séjours officiels de l’étranger, avec des valises bourrées de présents et de parfums avec par ailleurs une facture salée pour le budget de l’Etat, la fille de l’ex Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, a prouvé de la manière la plus pertinente, au terme d’une visite de trois jours effectuée en compagnie du Président Ould Ghazouani en Algérie, qu’elle n’a pas démérité en étant particulièrement choisie à ce portefeuille.
Un ministère resté un foyer de fortes tensions au cours de la dernière décennie et de la première année de gouvernance de Ghazouani, entre les étudiants et les ministres, avant d’être ramené au calme et lancé sur la rampe de la pacification de la famille académique et de la quête de l’excellence
Ainsi pour dire, la ministre Amal, récemment entrée dans le gouvernement, est parvenue à obtenir 100 nouvelles bourses d’affilée d’Alger.
Ce qui doit pousser le Président à l’encourager à voyager le plus souvent à l’étranger, aux Etats Unis, en France, en Chine, en Russie et dans de nombreuses puissances, où son voyage sera d’autant fructueux que celui d’Alger.
Cette randonnée fructueuse est d’autant renforcé par un Département qui fonctionne à son optimum grâce un staff compétent, professionnel et dévoué, soient tant d’assurances qui la prédisposent à pousser de l’avant son ministère, en cherchant aujourd’hui l’apport extérieur, après être parvenue au paroxysme de la perfection à l’intérieur.
L’autre particulière singulière et louable de cet acquis ministériel immense, tel qu’il est rapporté à la moyenne du rendement de nos ministres, c’est également le fait que sur les 300 bourses mauritaniennes, 40 sont à vocation sanitaire.
C’est cela aussi joindre l’utile à l’agréable, surtout en période de Covid et de ses variants ainsi qu’en une conjoncture caractérisée par un chômage excessif dû aux excès des bacheliers dans les filières littéraires et originelles.
La volonté de fer de la fille de feu Sidioca, célèbre surnom de son feu père, « du Président qui rassure », à l’époque de sa candidature, en 2007, est aussi d’avoir optimiser son court séjour algérien par du concret, en réalisant autres gains académiques.
En effet, la procédure d’homologation des diplômes et l’établissement d’une coopération directe entre les universités mauritaniennes et algériennes ont fait l’objet d’un accord entre les deux pays.
Et comme un bon négociateur de l’Etat, conscient de ses devoirs et de ses obligations dans tout partenariat relevant du domaine dont elle est chargée, la ministre Mint Cheikh Abdellahi, joignant l’efficacité à la reconnaissance vis-à-vis de cette appréciable attention accordée par Alger à l’enseignement supérieur, a approuvé le doublement de l’effectif des étudiants algériens à Nouakchott, qui passera en vertus de nouveaux accords, de 50 à 100.
A ce rythme, Mint Cheikh Abdallahi ne mérite-t-elle pas d’être Cheffe du Gouvernement pour inculquer ces valeurs au reste de la troupe ?
Aux ministres, disons enfin, que c’est incontestablement en travaillant de cette manière qu’on mérite sa place au gouvernement. N’est-ce pas ?