
En m’amusant avec l’un de mes professeurs d’IA, nous avons imaginé un petit test politique au ton délicieusement ironique.
Les rôles étaient répartis d’avance : j’ai rédigé la première ébauche, comme je suis à l'origine du projet ; il y a ensuite apporté ses retouches, guidé tantôt par les intuitions que lui soufflent ses algoritmes, tantôt par mes remarques.
Il faut reconnaître qu’il s’est montré — fidèle à sa réputation — plus réceptif et plus humble que ses élèves : il a toujours accepté sans discuter mes suggestions… ce qui n’a pas toujours été mon cas envers les siennes !
Voici le jeu :
Leur devise : “Survivre par la violence”
QUI SONT-ILS ?
Deux hommes politiques.
Leur secret de survie — ou de survie rêvée — se résume en un seul mot : violence.
À vous de les démasquer.
Indices géopolitiques
Le premier évolue en Asie, dans une région minuscule mais hautement inflammable, encadrée au nord par la Méditerranée et au sud par la Mer Rouge.
Le second s’agite en Afrique, dans un pays sahélien qui borde l’Océan Atlantique sur environ 750 km.
Indices sur leurs méthodes de survie politique
Le premier mène une guerre génocidaire, devenue l’oxygène de sa carrière.
Même sans le Hamas, il aurait trouvé un autre « ennemi existentiel » : Hezbollah, les Houthis, l’Iran, la Syrie… ou même le Qatar.
Peu importe la cible ni le prétexte : ce qui compte, c’est la guerre. Pour lui, elle est comme largent : sans odeur.
Sa vraie devise : « Plus il y a de bombes, plus je dure. »
Le second a choisi un autre carburant : la violence verbale.
Sa rhétorique est un champ de mines, et ses postures une provocation à ciel ouvert.
Il a baptisé son ONG des droits humains IRA, comme pour faire un clin d’œil — volontaire ou non — à l’Irish Republican Army, cette organisation paramilitaire irlandaise qui, jadis, préférait la poudre au dialogue…
Et bien qu’il ne soit pas au pouvoir, il en rêve avec une telle obsession qu’il s’est déjà autoproclamé « Monsieur le Président » et a décoré son épouse du titre de « Première Dame ».
À vous de jouer : Qui sont ces deux virtuoses de la survie politique ?
Indice final : l’un règne sur des ruines sanglantes qu’il a lui-même provoquées, l’autre s’est construit un château en l’air.
El Boukhary Mohamed Mouemel