Le ministre des Relations avec le Parlement et la Société civile, Porte-parole du gouvernement, M. Mohamed Lemine Ould Cheikh, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration, M. Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna et la ministre de l'Elevage, Mme Fatma Vall Mint Souenea ont commenté, jeudi, les résultats du Conseil des ministres.
Le ministre des Relations avec le Parlement et la Société sociale a indiqué que le conseil a examiné et adopté un ensemble de projets de loi et de décrets, ainsi que des communications dont la première est relative à l'état d'avancement du Système intégré de gestion des ressources humaines de l'Etat de l'Etat et la seconde sur l'importance de la réalisation du recensement général de l'élevage (RGE).
Pour sa part, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration a souligné que pour concrétiser le programme du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, visant la rationalisation et la transparence de la gestion des ressources humaines, le département a élaboré un système intégré de gestion des ressources humaines qui prendra en charge la carrière administrative, les salaires et les pensions.
Il a ajouté que la première phase de ce programme, prévue pour le premier semestre de cette année, concernera le groupe des éléments inscrits sur les listes de la fonction publique et sur celles du ministère des Finances avant de s'élargir graduellement à l'ensemble des agents de l'Etat, des établissements publics à caractère administratif contractuel, des collectivités locales et des corps à statuts particuliers.
Le ministre a indiqué que ce système informatisé fonctionne suivant les textes réglementaires de gestion des ressources humaines de l'Etat et constitue une étape importante sur la voie de la modernisation de la gestion des ressources humaines.
Pour sa part, la ministre de l'élevage, Mme Vatma Vall Mint Soueïnae, a souligné que le caractère vital de son secteur et l'importance capitale que lui attache le Président de la République, compte-tenu de son impact sur la situation économique, en tant que l'un des fondements sur lesquels repose l'économie nationale, d'où la création récente d'un département ministériel chargé de l'élevage.
Elle a ajouté que le secteur représente, selon les derniers recensements, 10% du produit intérieur brut (PIB) et constitue une source de vie pour 75% de la population mauritanienne. Sur la base, dit-elle, de ces constats, il devient impératif de réaliser un dénombrement général de l'élevage sur l'ensemble du territoire national, surtout que cette ressource était toujours l'objet des estimations du nombre des têtes, effectuées lors des campagnes de vaccination, réalisées par certaines structures du département.
''Ces estimations, bien qu'elles sont approximatives, révèlent que la Mauritanie possède 20 millions de têtes de différentes variétés (camelins, caprins et bovins) et c'est pourquoi nous allons effectué un dénombrement général suivant une approche scientifique très méthodique adoptée par la FAO en concertation avec le secteur dans le but de définir sa pertinence et sa conformité avec les normes internationales, tout en tenant compte des changements environnementales et climatiques pouvant s'influer sur l'accroissement de l'élevage'', note la ministre.
Au sujet du déroulement du recensement, la ministre a souligné qu'il sera effectué en trois étapes : l'identification de la base des données en vertu de laquelle seront définis les points d'eau, les zones de pâturage et les zones de regroupement de bétail en période de grande sécheresse et les organisations de la société civile opérant dans le domaine ainsi que la prise des échantillons des ressources animales suivant l'âge, la qualité et la densité de chaque zone par rapport à une autre, afin de parvenir à une banque de données susceptibles d'être réactualisées chaque année, en fonction, des zones de haute densité.
A la fin de la conférence, les ministres ont répondu aux questions des journalises.