Au moment où les voix continuent de s’élever contre la vente de la résidence de l’ambassadeur mauritanien à Washington, la qualifiant d’option regrettable et matériellement et moralement préjudiciable pour la réputation de la Nation, d’autres, dont Itawel Oumrou Ould Mohamed Vall, auteur de l’argumentaire abrégé suivant, trouvent la décision rationnelle.
« Cette vente traduit une vision juste si l’on prend en compte les éléments suivants :
Un : Les parties concernées ont muri, dans la transparence, la réflexion sur le projet de vente avant et après avec des bureaux d’études techniques et foncières américains,
Deux : La résidence nécessite, de l’avis de plusieurs agences américaines beaucoup de travaux de réfection nécessitant des fonds prohibitifs
Trois : la réfection est impérative en raison de la corruption et de la négligence d’entretiens et de maintenance du bâtiment de la part des régimes précédents.
Quatre : le cout de la restauration de la résidence se situerait selon des agences foncières américaines entre 3 et 4 millions de dollars alors qu’un appartement de luxe, dans les quartiers voisins, à Washington, couterait 300.000 dollars seulement.
Cinq : le bâtiment est considérablement grand, comparativement à ses résidents pour plusieurs décennies, de 3 à 4 personnes ; ne satisfaisant pas à la politique de rationalisation des ressources du gouvernement suivie, afin de disponibiliser les moyens nécessaires pour servir les intérêts des franges démunies ainsi que pour réaliser les objectifs de développement tracés
Md O Md Lemine