Sahara Medias - Dans l’interview accordée au journal français « Le Monde » le président Mohamed O. Abdel Aziz a nié l’existence d’un accord secret avec Al Qaida de même que la présence de forces françaises dans le pays.
Il s’st déclaré satisfait des résultats de la stratégie sécuritaire mise en place par le paye en 2008 qui a su lui éviter les attaques terroristes depuis 2011, une approche a dit O. Abdel Aziz qui sera poursuivie.
Il a ajouté que la Mauritanie a souffert pendant plusieurs années de la faiblesse de son armée et ses appareils sécuritaires, ce qui l’avait amené à les réorganiser pour les adapter à sa nouvelle mission, celle de lutter contre le terrorisme.
« Nous avons également combattu l’extrémisme afin de rompre le lien les terroristes à l’extérieur et les mauritaniens » a encore dit le président Aziz.
Il a démenti de nouveau tout accord secret de trêve avec Al Qaida rappelant que le pays avait été l’objet d’attaques terroristes après cette date.
Il a démenti par ailleurs les allégations selon lesquelles le pays aurait versé 30 millions de dollars à ce mouvement et réaffirmé que les terroristes arrêtés sont toujours détenus dans des zones éloignées dans le pays.
« Nous combattons les terroristes et nous n’avons jamais négocié avec eux et nous ne leur avons jamais payé de rançons » a dit le chef de l’état mauritanien.
Le président Mohamed O. Abdel Aziz a nié toute relation de son pays avec l’opération française « Barkhane » mise sur pied depuis deux ans au Sahel de même que la présence de bases françaises en Mauritanie.
Il reconnait cependant l’existence de relations solides avec l’armée française et les renseignements français mais pas l’opération « Barkhane ».
Alors que le journaliste rappelait au président la présence dans le pays de membres des forces spéciales françaises, le président O. Abdel Aziz l’a interrompu pour lui dire que ces militaires étaient en Mauritanie pour former les soldats ce qui est différent des bases militaires.
« Nous n’en avons pas besoin et la France ne l’a jamais demandé. Les français n’ont jamais combattu en Mauritanie » a enfin déclaré Mohamed O. Abdel Aziz.
Au cours de cet entretien, le chef de l’état a réaffirmé qu’il ne briguait pas un troisième mandat.
« Il reste des choses encore à faire mais d’autres personnes peuvent les faire a notamment déclaré le président mauritanien lors de cette interview avec l’envoyé spécial du journal français « Le Monde ».
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