Reporters sans frontières (RSF) classe la Mauritanie à l’honorable 48ème place sur 180 pays en termes des droits de la liberté de la presse dans son rapport de 2016. La Mauritanie est à 3 points seulement de la France ; le pays modèle cité dans le monde en matière de démocratie et de liberté de presse.
L’Union Pour la République (UPR), le parti au pouvoir n’a pas raté l’occasion pour mettre, même tardivement, en exergue cette ascension fulgurante de la Mauritanie, dans le domaine de la liberté de presse sous le Président fondateur Mohamed Ould Abdel Aziz, à telle enseigne que notre pays talonne de très près l’Hexagone, malgré une démocratie encore très jeune, qui n’a pas encore fait son premier quart de siècle ; si l’on abstraction des années 90, caractérisées par une démocratie de façade voir qualifiés par certains observateurs de règne d’exception.
De 2010 à 2016, la Mauritanie est passée de la 100e à la 48e place, soit un bon annuel de 10 places par an (2011, 2012, 2013, 2014, 2015).
Dans ce même classement, la Tunisie, l'Algérie et le Maroc occupent respectivement les 96e, 129e et 131e places.
Au Sud du Sahara, le Sénégal est classé 65e alors que le Mali vient loin derrière, atterrir à la 122e.
Non loin de ces avancées notoires, les médias indépendants mauritaniens viennent de bénéficier, même si l’on parle parfois d’opacité, d’exclusion et d’inégalité, de soutiens octroyés dans le cadre du fonds d’aide publique à la presse privée.
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