Bellewarmedia – Ils sont 4.000 mauritaniens, toutes catégorisa confondues, adultes, jeunes, femmes, maures et kowris, à vivre en parfaite symbiose sur le site de Tijirit dans le chef d’arrondissement de Benechab, à 300 km au Nord Ouest de Nouakchott et à 200 Km du chef-lieu de la moughataa de Chami, à exercer directement la profession d’orpailleur à de tirer profit indirect de cette activité en vogue.
Ils vivent péniblement mais dignement et font subsister toutes leurs familles dans les autres localités du pays, à M’Bout, à Néma, à Atar, à Rosso et ailleurs.
Ils ont réclamé soutien et compréhension des autorités, notamment la levée de la ferme obligation de transporter les pierres à Chami pour les broyer et tirer les quelques grammes d’or.
Femmes et hommes se sont réunis autour de la chaîne TV privée El Wataniya pour témoigner leur profond attachement à leur pays et à la loi ainsi que pour louer leur vie en Mauritanie miniature, en harmonie et en sécurité, affirmant exercer l’orpaillage au péril de leur vie afin de rester dans leur patrie et d’éviter de manifester devant la présidence pour demander un emploi.
Courageux, engagés, dont des femmes ayant abandonné leurs enfants tout leur envoyant de quoi se nourrir, des hommes qui comptaient aller en Angola mais qui ont préféré tenter leur chance au pays, des diplômés chômeurs, tous demandent d’être compris et réaffirment agir loin de toute connotation politique.
En plus de l’eau (citerne d’eau 10 T à 12.000), ils demandent, bien qu’ils ne soient pas opposés à la prospérité économique de Chami, d’être rattachés à Benichab, en Inchiri, d’être surtout dispensés de l’obligation d’acheminer les pierres à Chami, supportant couts et peine du voyage, avec des chances parfois nulles de trouver des grammes d’or après leur broyage. Emouvant.