C’est en octobre 2007, , qu’un groupe affilié à AQMI signait sa première action armée à Nouakchott : Le braquage du fourgon de transport des fonds du Port Autonome de Nouakchott, estimés à 55 millions ouguiyas.
Une somme importante qui devait permettre de renflouer les caisses de l’organisation terroriste mais également du dit groupe, qui s’est servi de sa part de butin (10 millions d’UM) pour louer des villas dans les quartiers les plus chics de Nouakchott, recruter parmi les jeunes et procéder même à des opérations caritatives au bénéfice des défavorisés.
Ce hold-up resurgit aujourd’hui à l’occasion du braquage spectaculaire de l’agence BMCI à Nouakchott, qui aurait permis, aux cambrioleurs, toujours en cavale, d’emporter avec eux 30 millions Um.
Se mémorisant cette période de terreur et de grande panique, des observateurs, se sont demandés si les ravisseurs de la banque de Nouakchott n’évoluent pas au sein d’une cellule dormante de Daech, qui cible des commerces et institutions, afin de disposer de fonds pour financer ses activités dangereuses et élargir son champ d’action.
Taqadoum.mr/fr