Prés de 2 années après l'entame de la mise en œuvre au niveau national des Objectifs de développement durable (ODD), qui ont relayé les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), la Mauritanie est toujours confrontée à un taux élevé de mortalité néo natal.
Avec un chiffre de 582 décès sur 100 000 naissances vivantes, la mortalité néo-natale reste un véritable fléau en Mauritanie, après la fin du cycle des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en l’entame en 2015, de celui des Objectifs de développement durable (ODD).
Ce chiffre a été révélé par le coordinateur du Programmn National de la santé de la reproduction (PNSR), Sidi Mohamed Ould Abdel Aziz, en marge de la célébration de la semaine nationale consacrée à ce sujet sous le thème «tous unis pour la réduction du décès des mères et des nouveaux nés».
L’objectif de cette manifestation est de sensibiliser les décideurs, les organisations de la société civile, l’opinion national et tous les partenaires au développement sur la nécessité de réduire ce taux de mortalité néo-natale, qui reste préoccupant en dépit de quelques progrès notés au cours des dernières années.
Situant les enjeux liés à l’organisation de cette semaine, le ministre mauritanien de la santé, Kane Boubacar, souligne que «le pays est confronté à une double problématique dans le domaine de la santé maternelle. Une mortalité néo-natale très élevée, combinée à un fort taux de natalité.
Face à cette situation, le gouvernement a engagé des efforts et des actions parfaites visant l’amélioration de la couverture et des interventions destinés à faciliter l’accessibilité de soins de qualité qui permettront une réduction progressive du taux de mortalité.
Ainsi, le Programme de développement sanitaire (PDS) 2017/2020 prend en charge tous ces aspects à travers une approche globale et cohérente, qui apparait comme une dimension capitale dans le cadre de la mise en œuvre au niveau national des Objectifs de développement durable (ODD)».
Par ailleurs, les autorités mauritaniennes rappellent toute une série d’actions visant le même objectif de réduction de la mortalité néo-natale : Loi sur la santé de la reproduction (LSR) pour la période 2016/2020, Plan de repositionnement de la planification familiale 2014/2018, consolidation et extension du forfait obstétrical qui permet un large accès aux services de santé de la reproduction à travers les consultations pré-natales, création d’un Centre hospitalier mère et enfant à Nouakchott, avec un accent particulier sur la formation des ressources humaines à la hauteur des défis.
Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya
Le306.ma