L’organe médiatique français « Le Monde », est revenu de nouveau, dans ses colonnes et ses mises en lignes, sur son site Web, sur le dossier des espionnes françaises, Mmes Marie Foray et Tiphane Gosse, expulsées de Mauritanie, motivant cette mesure, par l’activisme de deux étrangères, en coordination avec l’IRA et TPMN, dans des aspects liés aux droits de l'homme.
En fait, la vérité, toute la vérité, n’a pas été honnêtement médiatisée sur cette affaire d’expulsion.
En effet, force est de reconnaître que la sûreté mauritanienne a traité le sujet avec tout le professionnalisme requis en la matière, loin de tout préjugé, après l’entrée régulière des deux taupes en Mauritanie ; mais, plus tard, avec des sentiments non avoués, visant à saboter la stabilité du pays, avec la complicité de parties connues par leur ferme hostilité à la Mauritanie, à sa sécurité et à sa cohésion.
L'erreur dans laquelle sont tombées les deux « indicatrices », est le laisser-aller manifesté par des organisations de défense des droits de l’homme, nées bien avant l’IRA et TPMN, à l’image de SOS-Esclaves, du mouvement El Hor et des autres ONG indépendantes et officielles actives dans les droits de l’homme, face à cette question ; d’où la suspicion de l’existence d’intentions malhonnêtes non déclarées contre le peuple, la Nation et le pouvoir mauritaniens.
Tout le monde s’accorde aujourd’hui à dire, que la présentation faite par « Le Monde » et derrière lui, la France, sur l’esclavage en Mauritanie, est devenue symphonique et trouée.
L’'esclavage, officiellement aboli depuis 1981 avant d’être criminalisé en 2012 et 2015 en Mauritanie, n’existe plus ; sauf dans l'esprit des descendants des marchands d'esclaves dans l’ile sénégalaise de Gorée ; qui acheminaient les peuples du continent noir vers l’Europe et l’Amérique pour faire marcher leurs usines avant de les jeter à la mer.
La vérité que tous sont appelés à témoigner est que le gouvernement mauritanien a œuvré inlassablement à l’éradication de ce phénomène.
Son registre en termes de pratiques esclavagistes est propre, depuis l’arrivée au pouvoir du Président de la République, selon les témoignages des institutions internationales dont le système des Nations Unies et ses agences spécialisées dans ce phénomène.
En effet, le Chef de l’Etat, est le premier Président mauritanien a déployé des efforts considérables et irréversibles dans ce sens et à légiférer des lois criminalisant l'esclavage ; plaçant ainsi son règne sous le sceau de la tolérance zéro avec ce mal du siècle.
Autant dire, à la lumière de tous ces éléments conjugués, que l'expulsion de semeurs de trouble et de déstabilisateurs, est en Mauritanie, ce qu’elle est partout dans tous les Etats du monde.
En effet, les pays qui ne procèdent pas de la sorte envers les espions, ne se respectent pas eux- mêmes.
La Mauritanie qui n’a rien à se reprocher dans sa lutte irréversible contre l’esclavage, peut se vanter d’avoir une sureté, qui veille scrupuleusement sur la poursuite des taupes, renvoyées du pays dés qu’elles constituent des menaces pour la sécurité et la paix civile.
Mohamed Salem Ould Haiba