Notre pays a organisé, en marge de 35ème session du conseil des droits de l'homme, à Genève, un panel parallèle, intitulé « les politiques nationales de lutte contre la pauvreté, les disparités sociales et les séquelles de l'esclavage en Mauritanie ».
Le panel a été une rencontre ouverte, présentant par méthodologie analytique scientifique, les différentes mesures prises par le gouvernement mauritanien pour traiter ce problème.
Des représentants du corps diplomatique et des organisations internationales accréditées à Genève, ainsi qu'un certain nombre d'ONGs de la société civile nationale et internationale, ont pris part à ces échanges.
Le commissaire aux droits de l'homme et l'action humanitaire, M. Cheikh Tourad Ould Abdel Malick, a passé en revue, dans son intervention introductive de cette séance-débat, l’amélioration notoire de la promotion et de la protection des droits de l'homme dans notre pays, « traduits par la promotion des droits politiques, économiques, sociaux et culturels, et par la place particulière qu’occupent la lutte contre la pauvreté et l’éradication de toutes les causes des disparités sociales, dans les différents plans de développement du pays », a-t-il dit.
La présidente de la mission de la Mauritanie à Genève, Mme Salka Mint Yammar, a inscrit dans un discours prononcé auparavant, le panel, dans le cadre de l’explication du travail entrepris en matière de lutte contre la pauvreté et les séquelles de l'esclavage.
Le directeur général de l’agence Tadamoun, de lutte contre les séquelles de l’esclavage, de la pauvreté et de l’insertion Me Hamdi Ould Mahjoub, a présenté, pour sa part, un exposé sur son institution, mettant l’accent sur ses missions fondamentales.
Le conseiller du ministre de l'économie et des finances, M. Wane Abdoul Aziz, a mis en exergue, quant à lui, dans son intervention, la place de la lutte contre la pauvreté dans les différents programmes gouvernementaux.
« Une place consacrée par le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), qui a couru jusqu'à 2015, avant l'adoption de la Stratégie de Croissance Accélérée et de la Prospérité Partagée (SCAPP), couvrant la période 2016-2030, portée par trois leviers, à savoir réaliser un développement durable et global (i), se concentrer sur le capital humain et social (ii), et enfin améliorer la bonne gouvernance dans toutes ses dimensions (iii) », a-t-il dit .
Lui succédant, M. M. Mahamedou Ahmedou Ould M’Haimed, chargé de mission à l’agence Tadamoun, a présenté, chiffres à l’appui, les grandes avancées enregistrées au cours de ces dernières années, dans la lutte contre la pauvreté et la pauvreté extrême et les disparités sociales, avant de s’appesantir par la suite sur le bilan des réalisations de l'institution, dans les divers domaines relevant de son intervention.
le directeur général de l’administration territoriale, au ministère de l'Intérieur et de la décentralisation, M. M’hamada Ould Meimou, a jeté dans son discours, pour la circonstance, la lumière sur les progrès appréciables, enregistrés par notre pays, en matière de consolidation des piliers de l'Etat de droit, à travers l’ancrage de la démocratie et la consécration du principe de la séparation des pouvoirs ainsi qu’en assurant la promotion de la société civile, en préservant les libertés politiques individuelles et collectives, en luttant contre les séquelles de l’esclavage, en développant l’état civil et en réformant la propriété foncière.
Cet événement a été marqué par ailleurs, par plusieurs allocutions, de représentants des États, des organismes internationaux et des organisations de la société civile présents ayant toutes porté sur la valorisation de ce panel et les données réelles et appréciables présentées ; qui ont permis de combler un grand vide en matière d’information chez les invités, désormais mis au parfum sur les efforts considérables déployés par la Mauritanie dans le domaine de promotion et de protection des droits de l'homme de manière générale et de la lutte contre la pauvreté et les disparités sociales en particulier.
Les réponses faites aux interventions ont donné l’occasion au commissaire aux droits de l'homme et à l'action humanitaire, au directeur général de l’agence Tadamoun et aux présentateurs des exposés, d’apporter quelques rectifications à certaines données erronées, contenues dans le rapport du Rapporteur spécial sur l’extrême pauvreté et les droits humains, M. Philip Alston.
Il faut souligner que l’organisation de ce panel, intervient après la présentation du Rapporteur spécial de son rapport, après la visite, qu’il a effectuée en Mauritanie en mai 2016.
AMI