La ministre française des Armées, Florence Parly, a affirmé lundi à Niamey que la force des pays du G5 Sahel "trouvera la solution aux problèmes" des attaques jihadistes récurrentes dans la région et bénéficiera du soutien de l'opération française Barkhane.
"Nous sommes convaincus que c'est la force conjointe du G5 Sahel qui trouvera la solution aux problèmes (des attaques jihadistes) de la région", a souligné Mme Parly, qui a visité le nouveau Poste de commandement (PC) de la force que sont en train de mettre sur pied les Tchad, Niger, Mali, Burkina Faso et Mauritanie, dans une des plus grandes casernes de Niamey.
Florence Parly qui venait du Tchad a effectué cette visite avec son homologue allemande Ursula von der Leyen.
"Les travaux avancent très bien" et "le PC sera opérationnel à la fin du mois de septembre", a indiqué Mme Parly assurant que "l'opération (anti-jihadiste française) Barkhane restera aux côtés de cette force".
"J'ai assuré le président (Mahamadou) Issoufou du soutien extrêmement fort de la France à cette initiative", a-t-elle insisté, à l'issue d'un entretien avec le président du Niger.
Elle a déclaré que "le souhait" du président Emmanuel Macron "est que les premières opérations" sur le terrain de la force conjointe G5 Sahel "puissent avoir lieu si possible en octobre".
Elle a ajouté qu'une conférence des donateurs se tiendrait fin septembre à Berlin afin de financer la nouvelle force.
Mme Parly a aussi visité à Niamey la base militaire française où sont stationnés quelque 400 soldats de l'opération Barkhane.
A partir de cette base, située près de l'aéroport de Niamey, l'armée française fait décoller depuis 2014 ses dromes Reapers pour surveiller les mouvements des groupes islamistes aux frontières du Mali et la Libye proches.
Les dirigeants des pays du G5 Sahel, aiguillonnés par le président Macron, ont acté le 2 juillet à Bamako la constitution de cette force antijihadiste conjointe et débloqué des fonds pour commencer son déploiement en septembre-octobre. Cette force doit être commandée par le général malien Didier Dacko.
AFP