Suite au communiqué de presse du 18 janvier 2018 relatif à une série de rencontres avec l’opposition et la société civile dans leur diversité, le Président de l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA – Mauritanie) a pu clore la revue exhaustive de cette concertation, pour aboutir à l’ébauche d’un consensus national sur les conditions d’une alternance apaisée en 2019.
Dans ce cadre, les rencontres suivantes ont été menées, par lui, durant la période du12 janvier au 14 février 2018 :
- 1 Yahya Ahmed Waghef président du parti ADIL
- 2 Abdesselam Horma président du parti SAWAB
- 3 Ba Mamadou Alassane président du parti PLEJ
- 4 Sidi Elkory président du parti UNAD
- 5 Bilal Werzeg président de le Coalition de la Citoyenneté
- 6 Saleh Hanena président du parti HATEM
- 7 Mohamed Bourboss président du parti de la Construction et du Progrès (PCP)
- 8 Mahfoudh Bettah président de la Convergence Démocratique Nationale
- 9 Maaloum Maaloum président de l’association Maison de la Liberté
- 10 Mokhtar Sidi Moloud président du parti Moustaghbal
- 11 Moussa Fall président du parti Mouvement du Changement Démocratique
- 12 Oumar N’diaye coordinateur de l’association ADECIMAO
- 13 Mohamed Kory Elarby président du parti AL WATAN
Les pôles d’influence, ayant pris part aux échanges, signifiaient leur adhésion de principe à une coordination tous azimuts, en vue de promouvoir le dialogue, l’esprit du compromis et le recours à la Constitution, pour aboutir à une dévolution pacifique du pouvoir d’Etat.
Aujourd’hui, Biram Dah Abeid rend sa copie à ses pairs du groupe G8. Le document, ainsi remis, comporte la synthèse des rencontres fondatrices d’une nouvelle cartographie de la politique dans notre pays ; sur la base des conclusions provisoires, il appartient, aux destinataires du texte, de formuler une proposition concrète qui enclencherait la dynamique, en direction du gouvernement et de ses soutiens et impliquerait la participation des autres forces vives.
Le but ultime consiste à lever tous les obstacles, devant la tenue d’assises inclusives, afin que les mauritaniens parviennent à s’accorder, sans atermoiement ni ambiguïté, sur les règles du jeu électoral, de nature à enraciner le pluralisme, la transparence et la participation de la société, à la compétition dans les urnes.
La crédibilité du résultat et sa légitimité résulteraient, également, de l’impartialité des instances en charge d’arbitrer le vote, d’où l’impératif de leur réforme. En un mot, il s’agit d’obtenir, pour la première fois en Mauritanie, des élections sans boycott ni contestation.
En conséquence, Biram Dah Abeid, prie les partenaires de la Mauritanie, d’accorder leur appui et concours à la présente entreprise, dans le cadre des stratégies régionales de prévention des conflits et d’encouragement à la résilience, au moment où le Sahel s’efforce de s’extraire de sa vulnérabilité structurelle au terrorisme.
Nouakchott le 14/02/2018
La commission de communication