Quelque 9 900 orpailleurs mauritaniens ont été inscrits sur les registres de la province du Tiris Zemour (nord mauritanien), en vue de mener leurs activités dans des conditions sécuritaires « optimales », a appris mardi Xinhua de source sécuritaire.
Ces candidats à l’orpaillage ont attendu quelques mois avant de bénéficier de cet enregistrement et d’un badge biométrique.
Les premiers 800 orpailleurs qui ont déjà reçu leurs permis de prospection doivent investir la zone de Guelb N’Dour située à plus de 600 km au nord-est de la ville minière de Zouérate.
Ils ont été invités par les autorités administratives et militaires à « coopérer avec les unités de l’armée qui quadrillent cette zone » située dans un corridor sécuritaire auparavant interdit à toute circulation.
En 2016, la ruée de milliers d’orpailleurs vers le nord de Nouakchott avait poussé les autorités mauritaniennes à adopter une réglementation de cette activité qui n’était pas prise en compte par le code minier en vigueur dans le pays.
Cette réglementation exige des licences pour les orpailleurs qui doivent être citoyens mauritaniens, avoir un détecteur de mine dédouané auprès des services douaniers mauritaniens et payer une taxe de 100 000 ouguiyas (environ 280 dollars).
La production annuelle d’or de la Mauritanie se situe aujourd’hui aux environs de 245 856,76 onces, compte non tenu de l’orpaillage artisanal.