Dans le cadre des nouvelles mesures actuellement mises en œuvre par le ministère de la Santé pour améliorer le système sanitaire et le rapprocher des citoyens sur le territoire national, le ministre de la Santé, Dr Mohamed Nedhirou Ould Hamed, a donné ses instructions pour commencer immédiatement l’exécution de mesures d'urgence en prélude aux réformes que le ministère envisage d'adopter pour le secteur.
Il s’agit d’abord de diagnostiquer la situation de la santé et à identifier les besoins initiaux des établissements de santé qui nécessitent une intervention immédiate.
Des ordres ont été donnés aux établissements de santé du pays pour examiner les décès pour en identifier les causes, qu'il s’agisse de décès naturels ou dus à une erreur médicale, afin d’en déterminer les responsabilités pour chaque cas survenant au sein des structures de santé.
En plus de la mise en œuvre de la loi de 2010, demeurée jusqu’alors en suspens portant régulation du travail des établissements de santé, tant publics que privés, opérant dans le domaine du traitement, des médicaments ou des laboratoires.
La loi stipule que le contrôle de la qualité des médicaments s'effectue en connaissant toutes les étapes y afférentes depuis la source de fabrication jusqu'à l’acheteur.
Selon cette loi, les pharmacies sont soumises à un certain nombre d'exigences:
L’existence d'une autorisation, la présence d'un responsable technique et le respect d'une distance de 200 mètres au moins entre deux pharmacies voisines et entre elles et l’établissement sanitaire, la présence de la climatisation et d’un réfrigérateur et la validité des médicaments.
Cette loi ne permettra l'entrée de médicaments que par l'aéroport Oum Tounsi et le port de l'Amitié.
Ces mesures comprennent la dynamisation de l’Inspection générale de la santé et l’octroi de tous les pouvoirs nécessaires pour l’application de la loi sur les pharmacies et les cliniques médicales.
Ces efforts ont contribué à résoudre certains problèmes chroniques du secteur pharmaceutique, dans la mesure où les propriétaires de pharmacies ont commencé à déménager vers leurs locaux habituels à l’échéance du mois de novembre courant.
Le ministère a entamé la lutte contre les faux médicaments, dans la mesure où plus de 100 tonnes de médicaments périmés ont été détruites au cours des dernières semaines et, pour la première fois, une telle quantité de médicaments a été brûlée pour éviter son écoulement sur le marché.
Les procédures comportent également la prise en charge de chaque cas urgent qui nécessite une intervention d’urgence pour sauver une vie et la non exigence d’un quelconque paiement jusqu’à ce que l’intéressé dépasse le stade de danger.
En outre, il a été décidé de couvrir les coûts d’évacuation à Nouakchott, y compris le coût du carburant pour les ambulances à compter du premier janvier.
En ce qui concerne les ressources humaines, le secteur a été réorganisé en mettant l'accent sur la qualité des performances en matière de santé avec une répartition équitable et une motivation conforme aux critères de rendement.