La demande sur le masque antivirus ne fait qu’exploser avec la propagation terrifiante du Coronavirus.
Un accoutrement très usité de par le monde pour filtrer les bactéries et se protéger des virus comme le Covid-19.
Heureusement, chez nous en Mauritanie, et sans doute au grand bonheur du ministère de la santé, on peut se dispenser de ces masques, en prévision contre le Coronavirus signalé aux frontières immédiates Nord et Sud du pays.
En effet, avec le turban, long de 2 à 4m et enroulé sur la tête et le visage contre le soleil et les vents, les mauritaniens ont déjà pris depuis longtemps et sans le savoir les précautions nécessaires pour prévenir et limiter la contamination des milliers de virus qui circulent dans l’air et pourquoi pas le Covid-19.
Le turban pourrait même être plus efficace que le masque, puisqu’il protège une plus grande partie du visage et couvre toute la tête comme il est également plus épais sans constituer toutefois une source de gène pour la respiration.
Quoique réservé aux seuls hommes, le turban peut être remplacé chez les femmes par le foulard, tant mauresques, haratines ou négroamauritaniennes comme l’illustre le groupe d’images ci-contre.
Recommander le turban dans le cadre de la prévention du Covid-19 a aussi le double avantage de consommer local et de créer des emplois et tout en constituant une source de revenus interne ainsi qu’à parer à la pénurie du masque, en raison de la demande exponentielle de cette protection dont la production ne suit pas le rythme fortement accéléré de commandes à travers le monde.
En effet, les stocks mondiaux d'équipements de protection individuelle (EPI) sont déjà insuffisants pour répondre aux besoins actuels de l'OMS et de ses partenaires, et les pays qui demandent du nouveau matériel sont confrontés à une attente de 4 à 6 mois pour recevoir des EPI tels que des masques chirurgicaux, des gants et des blouses.
Mohamed O Mohamed Lemine