Pourquoi certains responsables et journalistes des médias publics ont-ils vraisemblablement dissimulé la gabegie, au cours de la décennie et de la période d'avant, couvert et au-delà glorifié ses auteurs ?
Pourquoi, ont-ils loué les actes de ces auteurs de gabegie qu’ils ont aussi qualifié de toutes les qualités humaines et décrit comme des «sains» lavés de tous «défauts» et au-dessus de tous soupçons et obscénités ?
Et pourquoi les ont-ils en définitive et avec passion entouré d’infaillibilité ?
Ces responsables et journalistes peuvent-ils être interrogés sur cette gabegie, eux qui adoptent encore toujours, dans un éternel aveuglement, les mêmes voix et plumes ?
Pourquoi ont-ils insulté la profession noble du journalisme, et pourquoi l’ont elle réduite à la langue de «bois» et de «l’hypocrisie» ?
Ont-ils été payés en échange de la distorsion, de la duplicité délibérée, et de la dissimulation des réalités sur la gabegie généralisée, eux, qui sont sollicités à tout moment, à chaque événement et dans chaque situation, témoins toujours présents pour apposer leur signature médiatique à propos de chaque :
- documents,
- traités,
- accords,
- partenariats,
- financements,
- présents,
- aides,
- Prêts,
- réception de dons,
- cérémonies,
- fêtes,
- inaugurations ?
Ou bien faisaient-ils tout cela par sobriété et chasteté ?
Mais des questions requièrent cependant réponses. D'où leur viennent-elles les grandes villas, les voitures de luxe, et comment se sont-ils procurés les terrains, les soldes bancaires et cette pérégrination incessante entre les postes juteux de directions et de conseil ?
Et si on les interrogeait sur le drame de la gabegie qu’ils ont accompagné de long en large, fourniraient-ils des informations utiles aux enquêtes et aideraient-ils à jeter lumière sur certains aspects d’une gabegie sans précédent qui a ankylosé le pays ?