La sécurité nationale a élargi à une heure très tardive de la soirée du dimanche l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz après une semaine de garde à vue à la direction générale de la sûreté nationale où il est arrivé lundi 17 septembre pour besoin d'audition.
Ould Abdel Aziz est arrivé à son domicile dans la moughataa du Ksar où l'attendaient quelques dizaines de proches et de sympathisants.
Réagissant à cette libération, Me Tagiyoullah Eyda, l'un de ses avocats à déclaré à RFI que "l'ancien président n'a pas coopéré avec les enquêteurs à juste raison et ne doit être jugé que par la Haute cour de justice de la république islamique de Mauritanie lorsque des faits de haute trahison sont démontrés à son encontre".
Selon l'avocat canadien d'origine mauritanienne, "l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz bénéficie de l'immunité constitutionnelle".
Selon le site Mourassiloun citant des sources bien informées, la police chargée des crimes économiques et financiers a libéré Aziz après avoir exigé une garantie de sa présentation au besoin, la saisie de son passeport et de sa carte d'identité et son information de l'interdiction pour lui de sortir de Nouakchott.
Ould Abdel Aziz serait aussi mis sous la surveillance directe de la police des crimes économiques en vertu de l'article 26 de la loi de la lutte contre la gabegie. La source a ajouté que pour les enquêteurs, Ould Abdel Aziz est comme tous les autres accusés que la police arrête et peut libérer sous garantie en attendant la fin des enquêtes préliminaires.
Le Calame