Le ministère public déclare que la défense d’un suspect dans des affaires de corruption, objet d’enquêtes en cours, a tenu des propos éloignés de tout professionnalisme, et contraires à la réalité.
Dans un communiqué publié ce mercredi 16 septembre courant, le ministère public s’indigne des fausses allégations tenues dans un discours de propagande et l’invocation d’un passé, reconnu par tous, d’exception. Il confirme que tous les droits du suspect, y compris son droit à la défense, ont été scrupuleusement respectés, et lui ont été communiqués ; les durées de la garde à vue fixées par les articles 57 du code de procédure pénale et 27 de la loi sur la lutte contre la corruption, ont été strictement observées.
Le communiqué souligne que le suspect a reçu quotidiennement la visite des membres de sa famille, et que sa défense est restée en communication permanente, et sans entrave aucune, avec lui, dès sa mise en garde à vue.
Le ministère public précise également que la défense a été informée de la possibilité d’assister à ses interrogatoires, si elle le souhait, malgré le désaccord sur l’interprétation de l’ « assistance » prévue dans l’article 32 de la nouvelle loi organisant l’ordre national des avocats.
Il assure que les moyens de défense à charge ou à décharge sont débattus devant les tribunaux et non par voie de presse.
" L’attention qu’accorde le ministère public à la régularité des procédures (…) trouve sa source dans la bonne application de la loi qui est son devoir, le socle de son action et l’essence de ses attributions ", conclut le communiqué.