L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz est régulièrement convoqué par les enquêteurs. Convoqué hier dimanche, 27 septembre courant, pour une confrontation avec des symboles de son système, suspectés de corruption et le rendant premier responsable des accusations portées contre eux par les limiers de la police chargée des crimes économique et financiers, Aziz s’est muré dans le silence total.
Une stratégie conforme à la loi fondamentale, selon maître l'un de avocats de son collectif de défense, en l'occurence Me Takioullah Eidda : « Il jouit d’une immunité présidentielle en vertu de la Constitution. Et donc, il n’a pas à répondre aux questions des enquêteurs. C’est seulement devant la Haute cour qu’il doit y répondre », affirme l’avocat.
L’enquête préliminaire a été diligentée par le Parlement suite à un rapport épinglant la gestion de l’ancien président, notamment concernant le dossier relatif à la cession d’une parcelle du port de Nouakchott en vue de la construction d’un terminal à conteneur.
RFI (Extrait)