Au lendemain de son élection à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe a dirigé son premier Comité exécutif. Une réunion durant laquelle le Sud-Africain a officiellement désigné ses cinq vice-présidents. Sans surprise, et conformément au compromis signé à Rabat fin-février, Augustin Senghor est devenu 1er vice-président et Ahmed Yahya le 2e. Le Sénégalais et le Mauritanien avaient accepté de se retirer de la course pour la présidence de la CAF. Le Djiboutien Suleïman Waberi devient, lui, 3e vice-président.
Entrées fracassantes du Cameroun et des Comores
La surprise est plutôt venue des 4e et 5e positions. Ce sont finalement le Camerounais Seydou Mbombo Njoya et la Comorienne Kanizat Ibrahim qui ont obtenu les deux derniers postes.
Kanizat Ibrahim, elle, n’en revenait pas. L’ex-patronne du Comité de normalisation de la Fédération comorienne était encore peu familière du monde du football, il y a quelques années. « Je ne réalise pas encore, s’est-elle réjouie au micro d’Olivier Pron. C’est nouveau mais c’est aussi un plaisir parce qu’on voit un changement dans la manière de gouverner la CAF et ça, c’est très important. On donne davantage d’importance à la femme et ça, c’est immense ».
L’ex « Monsieur Afrique » de la FIFA Secrétaire général de la CAF
Mais la surprise du jour, c’est plutôt l’arrivée de Véron Mosengo-Omba au poste de chef de l’administration (Secrétaire général) de la CAF, à la place de l’intérimaire Abdelmounaïm Bah. Ce juriste suisso-congolais était le Directeur de la division Associations membres de la Fédération internationale de football (FIFA). Il a également été le « Monsieur Afrique-Caraïbes » de la FIFA. C’est donc un habile connaisseur des arcanes du foot continental qui quitte Zurich pour le Caire. Il a travaillé à la confédération européenne (UEFA) avec Gianni Infantino, dont il est un proche collaborateur, avant de suivre ce dernier à la FIFA.
RFI