C’est lamentable, désolant et regrettable, ce portrait qui vous saute aux yeux, en passant chaque jour devant le siège de la Caisse de Dépôts et de Développement (CDD), qui jouxte la HAPA et ouvert sur l’une des principales artères de la capitale Nouakchott.
Alors que le drapeau de cette dernière, tout neuf, flotte majestueusement, imposant au scrutateur la souveraineté et le prestige de toute une Nation, celui de la CDD, déchiré, sale, méconnaissable, incomplet, suscite le désarroi total, et conduit le médusé à se demander où sommes-nous ?
Bien plus, l’état piteux du drapeau national flottant sur le siège de la CDD conduit le citoyen à s’interroger si la direction de cet important établissement de financement et son personnel très nombreux compte des intellectuels, des gens civilisés, des citoyens fiers de leur pays et de ses symboles.
La Présidence et la Primature doivent observer la tolérance zéro vis-à-vis de ce comportement incivique qui laisse des impressions de dégout et de désarroi chez le visiteur, surtout les étrangers, qui doivent fréquenter souvent la CDD dans le cadre des partenariats liés aux financements.
La moindre chose qu’on peut faire dans ce cas de figure est de blâmer la CDD à défaut de révoquer des responsables pour outrage public au drapeau national.
Faut-il souligner enfin que ce cas n’est pas isolé et que la même impunité doit s’appliquer à tous.
A bon entendeur salut !
Ecrit le 09 juillet 2021 à 10h