La Représentante Résidente du Fonds Monétaire International (FMI) en Mauritanie, Mme Anta Ndoye a eu, au cours de ces dernières semaines, des entretiens avec des membres du gouvernement mauritanien.
Objectif : discuter et passer en revue les relations de coopération existante entre la Mauritanie et cet organisme financier international, considéré l’un des premiers acteurs intervenant dans les projets de développement dans le pays.
Il s’agit aussi pour la Représentante du FMI à Nouakchott d’examiner les voies et moyens susceptibles de développer et de renforcer ces relations.
En 45 jours, Mme Anta Ndoye a quasiment déjà rencontré les premiers hauts responsables mauritaniens chargés des questions économiques, financières et sociales.
En effet, la Représentante Résidente du FMI a eu des entretiens avec les ministres des affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs M Mamadou Kane Ousmane, des finances M. Mohamed Lemine Ould Dhehby, de la Transition numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’Administration M Abdel Aziz Ould Dahi et de la santé M. Sidi Ould Zahaf.
Mme Anta Ndoye a eu par ailleurs des échanges avec le président de l’Union nationale du Patronat mauritanien (UNPM), M. Mohamed Zeine El Abidine Ould Cheikh Ahmed.
Au cours de la réunion, les deux parties avaient examiné les opportunités de coopération entre les employeurs mauritaniens et le FMI et les moyens d'améliorer les opportunités d'investissement et de soutenir le secteur privé.
Au cours de l'entretien, le Président de l'Union a fait une présentation sur les grandes opportunités d'investissement en Mauritanie et les efforts appréciables déployés par les pouvoirs publics, pour améliorer le climat des affaires et des investissements, dont le plus important a été l'annonce de la création du Conseil supérieur de l'investissement en Mauritanie, indique-t-on officiellement.
Au cours du même tête-à-tête, la Représentante Résidente du FMI a passé en revue les rôles de son institution dans le domaine de l'accompagnement du développement économique et social et le soutien au secteur privé de notre pays, exprimant sa confiance dans la capacité de ce dernier à suivre le rythme de mise en œuvre des différents projets économiques et de développement.
