L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a été tenté, après son retour à Nouakchott de la capitale française Paris, où il a inauguré son comeback politique, au terme d’une alliance finie en queue de poisson avec des leaders flamistes de la diaspora, par jauger sa cote de popularité au pays.
C’est semble-t-il dans cette perspective, qu’il fit une descente dans quelques points névralgiques de Nouakchott dont l’hôpital de l’Amitié de Nouakchott.
L’ex homme fort de Nouakchott a quasiment visité dans cette dernière installation médicale tous les blocs, sans toutefois susciter la moindre attention du personnel et des dizaines de patients, d’accompagnateurs des malades et des visiteurs. Il a même croisé le directeur de l’hopital et chacun regardait dans la direction opposée.
En effet, Ould Abdel Aziz est passé inaperçu, malgré ses efforts manifestes perçus par certains pour susciter la curiosité autour de sa personne.
Une sortie difficile à consommer, qu’il n’aurait pas pu digérer et qui montre combien l’ex Chef d’Etat n’est plus présent dans l’esprit de ses citoyens, après 10 ans de règne sans partage, où il était celui qui fait souffler le chaud et le froid.
Le lendemain de ce test de popularité non réussi, l’ancien président se dirigea vers la capitale économique Nouadhibou où, au contraire, il fut l’objet d’un accueil chaleureux et enthousiaste.
Reste à savoir pourquoi les stéphanois n’ont pas été, à l’image de l’hôpital de l’Amitié de Nouakchott indifférents de cette intrusion de Ould Abdel Aziz, dans la vie de la nation, qu’il avait mis par sa mauvaise gestion sur les genoux ?