Les mauritaniens sont surpris par l’amateurisme de la nouvelle équipe de cette fameuse Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) que dirige Dah Ould Abdel Jelil, l’homme du sérail favorable à l’actuelle majorité présidentielle. Il n’est pas neutre et ne le sera jamais.
On nous informe de bouche à oreille, par murmure, avec des images amateurs que la CENI vient de lancer son recensement à but électoral sans même informer le public Mauritanien. Quelle catastrophe? Cette information n’est trouvable dans aucun medias officiel de la CENI, qui n’est même pas à jour. Ô mon Dieu!
La situation des Mauritaniens vivant à l’étranger est pire, ni les ambassades, moins encore les consulats ne sont informés sur la date du début de l’inscription dans la liste électorale à partir de l’étranger. Tout est fait pour flouer les futurs électeurs.
Le 26 janvier dernier, deux ministres, celui des affaires étrangères et celui de l’intérieur nous sortent en catimini un découpage électoral de Mauritaniens à l’étranger diabolique, dans le continent européen, les mauritaniens pourront voter qu’en France, allez y comprendre le pourquoi? Idem pour les autres continents. Un véritable carnage de la démocratie.
A vrai dire, ce choix n’est pas dans les compétences de ces deux ministres. Normalement, c’est la CENI qui est chargée de l’organisation des futures élections. On se demande qu’est ce que vient faire un ministre de l’intérieur dans les affaires de mauritaniens vivant à l’étranger ? Parce qu’il est parent du président Ghazouani, il a le droit de mettre son nez partout, à tel point qu’il laisse les Mauritaniens à croire qu’ils ont deux présidents à la tête de leur pays.
La CENI doit reprendre la main, pourquoi ces membres ferment-ils les yeux sur ces errements ? Qu’est ce qui se passe?