La collaboration interdisciplinaire entre l’économie, la sociologie, la médecine et la technologie est essentielle pour développer des solutions financières innovantes dans le secteur de la santé.
Introduction
La Mauritanie, comme de nombreux pays en développement, rencontre des défis importants dans le secteur de la santé, notamment en matière de financement. Garantir un accès équitable et de qualité aux services de santé pour la population est crucial. Le financement de la santé en Mauritanie est un défi complexe nécessitant des efforts concertés du gouvernement, du secteur privé, des organisations internationales et de la société civile. Bien que des progrès aient été réalisés, il reste encore beaucoup à faire pour assurer un financement adéquat, équitable et durable.
Les principales sources de financement comprennent le budget national, l’aide internationale, les ONG, le secteur privé et les dépenses directes des ménages. Cependant, ce financement est confronté à plusieurs défis : insuffisance des fonds, inégalités dans la répartition des ressources, dépendance à l’aide internationale et manque de coordination entre les acteurs.
Pour remédier à ces problèmes, des initiatives et réformes sont en cours, telles que l’augmentation progressive du budget de la santé, le renforcement des partenariats public-privé, la mise en place de programmes de couverture santé universelle et le soutien accru des ONG et des bailleurs de fonds. Des programmes de formation visent également à renforcer les capacités de gestion des ressources de santé.
Ceci est un rapport d’évaluation mi-annuelle du projet de prophamedis invest étalé sur 2 ans visant à rédynamiser l’écosystème de financement du secteur de la santé en Mauritanie tout en explorant la place de l’engagement multisectoriel et interdisciplinaire dans l’amélioration de la qualité de l’offre de santé.
Stratégie :
Pour les deux premiers trimestres de l’année 1 notre projet (Janvier-Juillet 2024), nous avons adopté une approche de proximité en vue d’obtenir une analyse réaliste en impliquant l’ensemble du secteur de la santé.
Notre stratégie s’est basée sur les programmes prioritaires du ministère de la Santé (PNDS 2021-2030) et les axes santé du programme prioritaire (ProPep) du Président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani.
Le modèle économique était centré sur le secteur pharmaceutique, incluant entreprises et acteurs médicaux, garantissant ainsi une analyse globale.
Les actions stratégiques ont ciblé les secteurs public et privé ainsi que tous les domaines de la santé, y compris l’administration. La collecte et l’analyse des données ont reposé sur les rapports et synthèses des discussions, sans aborder l’aspect financier ni l’objectif du projet pour ne pas influencer la participation des acteurs.
Les objectifs des panels étaient purement scientifiques et de santé publique, incluant des discussions, recherches et ateliers de formation.
Les thématiques abordées comprennent : (Avec une approche multidisciplinaire et intersectorielle)
● L’hygiène et la prévention des infections néonatales et ORL
● L’hygiène et la prévention des infections du Cordon Ombilical
● Les complications materno-fœtales de la pré-éclampsie
● L’engagement multisectoriel pour la sécurité routière et la réduction des émissions de carbone en milieu
hospitalier
● L’élimination de la fistule obstétricale en Mauritanie
● L’éducation thérapeutique
● La déontologie médicale
Les acteurs du secteur de la santé ont collaboré de manière inclusive et professionnelle pour améliorer la santé publique en Mauritanie. Plusieurs structures et associations ont apporté leur soutien technique et logistique, notamment le SAMU ,le PNSR avec ses parténaires (le ministère de la Santé, l’OMS, l’UNFPA, , le ministère de l’Action Sociale, de l’Enfance et de la Famille, l’Association des Urologues de Mauritanie, Artemedis) la SMAGO, Santé RIM, la SMAC, l’ASFM, le CNDPTOTH, la Société Mauritanienne des ORL, la Société Mauritanienne des Chirurgiens Pédiatres, le PNPCMD, WeConsult, AD Production, YATAMEDICAL, l’AMFMPM, la 12ème promotion de la faculté de médecine, GREEM, la Confédération Internationale des Sages-Femmes, la Direction Générale de la Sûreté Nationale, le ministère de l’Équipement et des Transports, l’ONG Ensemble contre les Accidents de la Circulation Routière, l’ONG pour la Santé de la Mère et de l’Enfant, l’ONG Sauvons une Vie, l’ONG Lions Club, l’ONG LEO Clubs et le ministère de l’Environnement et du Développement Durable. L’hôtel FASQ de Nouakchott a aussi été d’un grand soutien logistique dans la réalisation de ce projet.
Résumé et vue globale de l’analyse de l’écosystème de financement du secteur de la santé en Mauritanie :
Le système de santé mauritanien est encore en développement, offrant ainsi un potentiel élevé pour les opportunités d’investissement. Cependant, son écosystème de financement reste complexe et nécessite une approche coordonnée et intégrée pour répondre efficacement aux défis actuels.
Du côté des autorités, nous avons observé une forte volonté politique, avec un engagement visible de chaque acteur pour la réussite des projets. L’État a associé son image à notre activité ; le ministère de la Santé et tous les programmes de la DGSP ont collaboré avec professionnalisme et bonne volonté. Son Excellence Mme la ministre de la Santé a participé à deux panels et a mentionné Prophamedis avec gratitude dans son discours d’ouverture lors du panel en marge de la JIFO.
Le personnel médical partage cette même volonté, renforcée par leurs efforts quotidiens pour améliorer la qualité et l’accès aux soins pour la population. Les paramédicaux et la société civile se sont également pleinement engagés dans le projet.
Toutefois, le secteur pharmaceutique demeure complexe et aurait pu compromettre notre stratégie de financement, nécessitant une révision du modèle économique du projet après l’évaluation mi-annuelle.
En termes d’investissement, le secteur médical doit être privilégié par rapport au secteur pharmaceutique, car l’écosystème de ce dernier n’est pas encore prêt à accueillir des investissements, sauf pour les projets visant à redynamiser son écosystème. Malgré cela, certains pharmaciens ont participé activement et avec professionnalisme à nos activités, manifestant leur soutien en se présentant lors des audiences publique durant nos panels scientifiques.
Le modèle économique dépendant du secteur pharmaceutique a été compromis en raison du manque de retour sur investissement pour l’un des partenaires financiers.
Nous espérons que les six prochains mois seront plus favorables au secteur pharmaceutique. Même si les stratégies d’investissement et la priorisation favorisent le secteur médical par rapport au secteur pharmaceutique, il est important de noter que ce dernier reste essentiel pour la souveraineté sanitaire.
Pour un système de santé résilient et robuste, il est nécessaire de continuer à investir dans la redynamisation du secteur pharmaceutique tout en augmentant les investissements dans le secteur médical pour réduire le fossé entre les deux, avec l’espoir que le secteur pharmaceutique devienne favorable aux investissements efficaces dans un avenir proche.
En ce qui concerne l’investissement dans le secteur médical, il est crucial de prioriser la recherche scientifique et l’accès financier aux soins, tout en mettant en place une stratégie favorisant l’acceptabilité des soins de santé par la population en ce basant sur les objectifs du PNDS et les axes santé du Propep.
Dans ces mêmes priorités, il est essentiel d’accorder une place importante à la promotion de la santé mentale, au renforcement des services d’aides médicales d’urgences (SAMU) et aux établissements privés ayant déjà démontré leur efficacité en termes de qualité des soins et de capacité de gestion (capables de s’autofinancer) tout en renforçant le financement du secteur publique en vue d’améliorer l’offre de soins globale de façon équitable.
L’investissement dans le renforcement des capacités des ressources humaines et le soutien aux startups de notre secteur demeure un levier essentiel pour améliorer l’offre de soins de santé. Il est également important de clarifier que l’égalité est inaccessible ; seule l’équité peut remédier à la répartition inéquitable de l’offre de soins en termes de géographie et de finance.
Nous avons noté un très faible engagement multisectoriel dans le management, la planification et la mise en œuvre des politiques de santé, ce qui peut compromettre la viabilité et la qualité des projets de santé à long terme. L’engagement interdisciplinaire pour la prise en charge des patients au niveau des structures sanitaires est mieux établi que la multisectorialité, bien qu’elle reste encore loin des objectifs.
Le partenariat public-privé est encore peu présent dans la santé publique, hormis les réponses aux appels d’offres (médicaments, réapprovisionnement, équipement, etc.).
Nous avons observé très peu de réalisations issues de PPP impliquant le ministère de la Santé, sauf erreur de notre part (projets d’établissements privés comme Medipôle, CardioPlus, etc.).
Même l’Agence de Promotion des Investissements en Mauritanie ( APIM) manifeste une bonne volonté de renforcer ce modèle économique au profit de la santé publique. Dans l’ensemble, nous pouvons attester que le secteur médical est prêt à recevoir divers investissements pour renforcer l’offre, avec un personnel prêt à relever les défis aux côtés des autorités qui ont également montré une très bonne volonté.
Importance de l’engagement multisectoriel
L’engagement multisectoriel dans le financement de la santé implique la collaboration et la coopération entre divers secteurs de la société, y compris le gouvernement, le secteur privé, les organisations non gouvernementales (ONG) et les communautés. Cette collaboration vise à mobiliser des ressources financières diversifiées et à optimiser leur utilisation pour améliorer les systèmes de santé.
Une telle approche est cruciale dans la planification et l’élaboration des projets de santé pour garantir la viabilité et la qualité des soins à court et long terme. En tirant parti des ressources et des expertises de divers secteurs, il est possible de surmonter les défis financiers et opérationnels, d’innover dans la prestation des soins et d’assurer une meilleure couverture sanitaire pour tous.
La santé de la population est intrinsèquement liée à l’économie nationale, comme l’a montré la pandémie de COVID-19, illustrant que les maladies ne connaissent pas de frontières. Seule une collaboration entre toutes les parties prenantes permettra une meilleure réponse aux épidémies et pandémies, par le renforcement des systèmes de santé à tous les niveaux – national, international et intercontinental.
En ce qui concerne les partenariats public-privé, ils jouent un rôle crucial dans le financement et l’amélioration des systèmes de santé publique. Ces partenariats offrent une opportunité précieuse pour renforcer le financement et la prestation des services de santé publique. En combinant les ressources et les expertises des secteurs public et privé, ces partenariats peuvent aboutir à des systèmes de santé plus robustes, innovants et accessibles, mieux adaptés aux besoins des populations.
Rôle de l’interdisciplinarité
L’approche interdisciplinaire dans le financement de la santé implique la collaboration entre divers spécialistes et disciplines, tels que les économistes, les médecins, les infirmiers, les gestionnaires de la santé, les sociologues, et les spécialistes des politiques publiques. Cette approche vise à intégrer différentes perspectives et expertises pour élaborer des solutions complètes et efficaces pour le financement de la santé et l’amélioration de la qualité des soins.
Elle est essentielle pour améliorer le financement de la santé et renforcer la qualité des soins. En combinant les expertises et les perspectives de diverses disciplines, il est possible de créer des solutions plus efficaces, innovantes et adaptées aux besoins des patients et des systèmes de santé. Cette approche holistique contribue à un système de santé plus résilient, équitable et centré sur le patient.
Cette approche améliore nettement la qualité des décisions thérapeutiques entre médecins et joue un rôle crucial dans la planification et la mise en place des modèles économiques des projets de santé. La collaboration interdisciplinaire entre l’économie, la sociologie, la médecine et la technologie est essentielle pour développer des solutions financières innovantes dans le secteur de la santé.
Chaque discipline apporte une perspective unique et des compétences spécifiques qui, lorsqu’elles sont combinées, permettent de concevoir des modèles de financement plus efficaces, équitables et durables. Ces solutions contribuent à améliorer l’accès aux soins de santé, à optimiser l’utilisation des ressources et à assurer des soins de qualité pour tous.
Defis et obstacle à l’engagement multisectoriel et interdisciplinaire :
L’engagement multisectoriel et interdisciplinaire est crucial pour améliorer la santé publique en Mauritanie, bien que des efforts concertés soient nécessaires malgré une volonté de changement manifeste. Il est essentiel de permettre aux acteurs de collaborer en dépit des obstacles tels que la fragmentation des politiques et programmes, la communication et la coopération insuffisantes, les ressources et capacités limitées, et la résistance au changement.
Les politiques de santé souvent incohérentes et non coordonnées entre les secteurs entraînent des inefficacités. Les barrières communicationnelles et culturelles compliquent la coopération, tandis que le manque de financement et de personnel qualifié limite la durabilité des initiatives.
De plus, les cadres de gouvernance inadéquats et l’absence de mécanismes de coordination entravent les efforts multisectoriels. Le manque de données fiables et de méthodologies d’évaluation adaptées, ainsi que les conflits d’intérêts et l’allocation inégale des ressources, posent des défis supplémentaires à surmonter pour un impact global efficace.
Quelques recommandations ressortent de notre analyse:
· Développer des politiques intégrées et des stratégies multisectorielles claires.
· Renforcer la communication et la coopération entre les différents secteurs.
· Mobiliser des ressources adéquates et encourager le partage des ressources.
· Promouvoir un leadership fort et établir des mécanismes formels de coordination.
· Améliorer la collecte et le partage des données pour une évaluation efficace.
· Sensibiliser et impliquer activement les communautés dans les initiatives de santé publique.
· Investir dans la formation continue et le développement des compétences.
· Encourager l’innovation et la recherche collaborative.
· Évaluer régulièrement les initiatives et adapter les approches en conséquence.
· Favoriser les partenariats public-privé pour renforcer le financement et la prestation des services de santé.
Conclusion :
L’écosystème de financement du secteur de la santé en Mauritanie est à la croisée des chemins. Bien que des progrès notables aient été réalisés, des défis majeurs persistent, nécessitant une approche coordonnée et intégrée pour assurer un financement durable, équitable et efficace. L’engagement multisectoriel et interdisciplinaire s’avère crucial pour surmonter ces obstacles et renforcer le système de santé.
Les autorités mauritaniennes ont manifesté une forte volonté politique pour améliorer le secteur de la santé. Le ministère de la Santé, les programmes de la DGSP, et divers acteurs médicaux ont collaboré avec engagement et professionnalisme. Malgré les efforts, le financement public reste cependant insuffisant et inégalement réparti, avec une forte dépendance à l’aide internationale. Une augmentation du budget de la santé et une mobilisation accrue des ressources privées sont nécessaires.
Le secteur pharmaceutique demeure complexe et nécessite une réforme pour attirer les investissements. Une stratégie de financement ciblée est cruciale pour revitaliser ce secteur, indispensable à la souveraineté sanitaire. L’engagement multisectoriel est essentiel pour une meilleure planification et mise en œuvre des politiques de santé. Il nécessite des efforts concertés pour surmonter les obstacles de fragmentation des politiques, de communication insuffisante, et de manque de coordination.
Pour construire un système de santé robuste et résilient en Mauritanie, il est impératif de renforcer l’engagement multisectoriel et interdisciplinaire. En combinant les ressources et les expertises de divers secteurs, il est possible de créer des solutions innovantes, efficaces et durables, améliorant ainsi l’accès aux soins de santé pour tous les Mauritaniens.
La collaboration à tous les niveaux, soutenue par des politiques claires et un leadership fort, est la clé pour surmonter les défis actuels et futurs du secteur de la santé en Mauritanie.
Remerciements
Nous adressons nos remerciements à tous les panélistes, les invités qui ont participé à l’audience, toutes nos autorités sans exception qui ont pris part à nos initiatives, la société civile, les associations savantes, nos partenaires de communication, toute la profession médicale, ainsi qu’à toutes les équipes et collaborateurs de Prophamedis, Direction générale de de la sûreté nationale.
Nous remercions également le FASQ Hôtel pour son hospitalité et la qualité de son service au bénéfice des activités du secteur de la santé.
Nous comptons sur leur collaboration continue pour assurer la réussite de nos projets et participer au renforcement du système de santé de notre pays.
Nous remercions particulièrement :
S.E Mme la Ministre de la santé Mme Naha mint Mouknass
Pr Khaled BOYE, Chirurgien cardio-vasculaire, Ex-président de la SMAC jusqu’en février 2024 Dr. Ahmedou Lemrabett, ORL et chirugien cervico-facial
Dr. Amina BOYE, Cardio-pediatre
Dr. Nidhel JABEUR, Res. en cardiologie
Dr. Farah GHOUL, Res. en Neurochirurgie
Dr. Nagi Sidi Mohamed, Chirurgien pediatre
Dr. Hajj Mohamed, Res. en Chirurgie pediatrique
Dr. Mamadou KELLY, Biologiste – Point focal projet RAM de l’OMS
Pr. Sid’Ahmed SOUFIANE, Infectiologue
Pr. Yacoub SGHAIR, Chirurgien Pediatre
Mme Cira DIARRA, Sage-Femme d’etat
Dr Mohamed Mahmoud Ely Mahmoud , le directeur général de la DGSP du ministère de la santé
Mme Mouna MALIK, chef du département évaluation des soins
Mr Amory DIOP, cadre infirmier spécialisé en chimiothérapie et soins palliatifs
Pr Abdi Ahmed Bonahy, Gynecologue-obstetricien
Dr Abdellatif SIDI ALY, Medecin specialiste en Nephrologie
Dr Youssouf Ahmed, Medecin specialiste en pediatrie
Dr Hamdy EL MOUSTAPHA, Medecin specialiste en pediatrie
Pr Ahmed KANE, chirurgien pédiatre
Dr.Mamadou SOW, Point focal rechauffement climatique Ministère de l’Environnement et du developpement durable
Dr.Abderahmane SIDI EL MOCTAR, Président chez GreeM
Mme Fatimetou Moulaye, Coordinatrice du Programme national de la sante de la reproduction du ministere de la santé
Dr. Amadou BA, Chef de service Hygiene publique au Ministere de la santé
Pr Cheikh Moustapha ERREBIH, Directeur general du SAMU
Dr Sid’Ahmed Limam, chef de département de formation, qualité et SIS au SAMU
Dr Sidi BOULEMSACK, chef de département RH et logistiques au SAMU
Capitaine Med Lemine HMEYADA, Directeur du cabinet de la Délégation Générale à la Sécurité Civile et à la Gestion des Crises Ministère de L’Intérieur et de la Décentralisation
M.Mohamed Lemine El Vadhel, Président de l’ONG Ensemble pour la lutte contre les ACR
Dr. Cheikh Mohamed Fadel GOHI, Coordinateur du Programme national de la sante mentale, neurologique et de lutte contre la toxicomanie au ministere de la sante
M.Malik FALL, Directeur general de la Direction générale de la prévention et de la sécurité routiere au ministere de l’equipement et des transports
M.Cheikh BAYE, Representant de la Direction générale des infrastructures routieres au ministere de l’equipement et des transports
M.Hassan Samba, Chef de l’Office National de Lutte contre les Stupéfiants et les Substances Psychotropes au niveau de la Direction générale de de la sûreté nationale
Cdt Mohamed Lemine teyib, Commandant de la police de secours 117 au niveau Direction générale de de la sûreté nationale
Dr Babacar DIEYE, responsable pole maladies tropicales à l’OMS Mauritanie
Pr Mouhamadou DIAGANA, Urologue et professeur à la Faculté de Médecine, Chef de service d’urologie au centre hospitalier Cheikh Zayed
Mme Mimi Moulaye Idriss, Point focal elimination de la FO en Mauritanie, Programme national de la sante de la reproduction du ministere de la santé
Mme Lebneik Soulle, Directrice de departement et conseillere de S.E Mme la ministre de l’action sociale, l’enfance et la famille
Mme Ouhaida Alioune, coordinatrice du programme national pour l’éducation de la santé
Dr Sidina Mohamed EL MOCTAR, endocrinologue chez hôpital militaire
Dr Reem Mohamed Khaled, cardiologue et directrice générale chez cardioplus
Pr Mariame KEBE, Dermatologue et coordinatrice du programme national de prise en charge des maladies dermatologiques
Dr Sidi Mohamed, médecin chez association nationale pour la santé de la mère et de l’enfant Dr Thierno GUEYE, pharmacien
Mr Abderahmane DIOP, nutritioniste
Mr DIOUM Mamadou, infirmier d’état
Dr Mohamed mahmoud Elalem , épidemiologiste, programme national pour l’éducation de la santé
Dr El Houssein LEBKEM, Médecin Légiste, Expert auprès des Tribunaux, Chef Service de Médecine Légale à l’Hôpital Militaire.
Dr Kemal A Sidi, Médecin orthopédiste, Secrétaire Général, Ordre National des médecins de Mauritanie Pr Med Elmokhtar DAHI, Médecin spécialiste en ORL, chef de service à l’hôpital militaire de Nouakchott Dr Habibatou THIAM, spécialiste en gynéco-obstétrique
Mme Aminetou BILAL, politicienne et activiste sur le rechaufement climatique
Dr Aissata, médecin généraliste Dr Keita, ORL
Dr Yousra, Médecin généraliste Dr Astou DIOP, Res en neurologie
Par Dr. Allama ELMEHDI (MD, MBA, PGD, CPH), Médecin biotechnologiste spécialisée en économie et financement de la santé globale, consultante independante et DG chez Prophamedis.