La majorité et l'opposition radicale, représentée par le Forum national pour la démocratie et l'unité (FNDU), ont eu, mercredi, un premier contact en vue du dialogue politique global en Mauritanie, auquel a appelé le gouvernement depuis des mois.
Les deux parties ont essentiellement débattu du mécanisme qui sera adopté pour la poursuite des rencontres consultatives, qui devront sceller un accord sur les priorités du dialogue, ont indiqué des sources concordantes.
La délégation de la majorité était conduite par le secrétaire général de la présidence de la République, Moulay Ould Mohamed Laghdaf, tandis que la délégation du FNDU a été menée par son président, l'ancien bâtonnier Ahmed Salem Ould Bouhbini.
Dans un communiqué, le Forum a qualifié de "sérieuse" l'ambiance de cette première prise de contact, expliquant que ses représentants ont insisté qu'une réponse écrite du gouvernement à son mémorandum "constitue le prélude judicieux à la reprise de ce processus et le passage à une étape plus avancée".
L'opposition radicale a réitéré son souci de s'engager "dans un dialogue sérieux et responsable élargissant les perspectives de sortie de la crise politique que traverse le pays".
Trois partis de cette coalition ayant boycotté la réunion ont considéré que la rencontre entre le président du Forum et le gouvernement ne représente pas l'avis de l'ensemble de ses composantes, en ce sens que les décisions y sont prises à l'unanimité et non à la majorité
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