Mohamed-ould-AbdelazizLa Mauritanie se dirige vers la tenue d’un référendum constitutionnel visant la suppression du Sénat, chambre haute de notre parlement bicaméral, accompagnée de la création de conseils régionaux.
Cette nouvelle a été annoncée par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, mardi au cours d’un meeting populaire dans la ville de Néma (1200 kilomètres à l’Est de Nouakchott).
Le chef de l’Etat mauritanien est arrivé dans cette localité pour s’informer de l’état d’exécution de certains projets et le lancement de nouveaux projets.
La suppression du sénat est justifiée par le fait que cette institution allonge inutilement les procédures d’adoption des lois, alors que la mise en place de conseils régionaux découle d’un souci de consolidation du processus de décentralisation.
Le sénat, chambre haute du parlement bicaméral de Mauritanie, est composé de trois (3) séries : A, B et C, avec un total de 56 sénateurs élus aux suffrages universels indirects, grâce au vote des membres des assemblées municipales.
Cette institution fait l’objet d’un renouvellement partiel sur 1/3 tous les trois (3) ans.
Mais faute d’organisations d’élections sénatoriales depuis plusieurs années dans le pays, les mandats des séries A, B et C sont arrivés actuellement à expiration.
Ainsi, toute l’institution est aujourd’hui par forclusion, selon l’avis des spécialistes.