Du nord au sud, le Sénégal regorge de nombreux parcs et réserves, qui s’étendent sur près de 8 % de la superficie du territoire national, offrant ainsi de magnifiques paysages et des refuges pour des centaines d’espèces animaux. Jumia Travel, site de voyage en Afrique, vous invite cette semaine à la découverte de deux écosystèmes naturels de l’Afrique de l’Ouest : Les parcs nationaux de Niokolo-Koba et Djoudj.
Parmi les sept biens que compte le Sénégal sur la Liste du patrimoine Mondial, ces deux parcs ont la particularité d’avoir été tous deux inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial en 1981 et d’être de type naturel. L’un se situe à l’extrême Nord du pays et l’autre à l’extrême Sud. Dans une zone bien irriguée, le long des rives de la Gambie, le Niokolo-Koba, d’une étendue de 913 000 hectares, héberge une faune d’une grande richesse : l’élan de Derby (la plus grande des antilopes), des chimpanzés, des léopards, une importante population d’éléphants et de très nombreux oiseaux, reptiles et amphibiens. Elle est également la seule zone abritant les derniers lions du Sénégal et regroupe 329 espèces d’oiseaux. Pour contempler un vrai spectacle d’oiseaux, la partie Nord demeure la zone la plus propice.
Tout aussi splendide, à 60 km de Saint-Louis, se trouve une zone humide de 16000 hectares constituant un sanctuaire pour des milliers d’oiseaux: le Parc de Djoudj. Il abrite en effet plus d’un million et demi d’oiseaux en transit fuyant le froid d’Europe. De manière permanente, il est la demeure de milliers d’oiseaux de 400 espèces dont le pélican blanc, le flamand rose, le cormoran et tant d’autres. Mais le parc n’abrite pas que des oiseaux contrairement à ce que la majorité pourrait penser. C’est aussi un lieu d’habitation pour des reptiles tels que crocodiles et varans, des mammifères ainsi que des vaches, singes rouges (patas), phacochères, mais aussi hyènes, chats de Libye, servals et gazelles dorcas.
En séjour touristique au Sénégal, n’hésitez pas de visiter ces deux lieux « paradisiaque », vous ne serez que ravis.
Ismael Cabral Kambell / @Source : UNESCO