La coalition des partis politiques de l’opposition en Mauritanie a vivement dénoncé les mesures prises contre le centre de formation des Oulémas de même que les propos du président Mohamed O. Abdel Aziz qu’elle considère une menace directe à l’endroit du parti Tewassoul.
La coalition s’exprimait lors d’un point de presse tenu au siège de cette formation politique, d’obédience islamique, quelques heures après la décision prise par les autorités de fermer le centre de formation des oulémas.
Pour Ahmed O. Daddah la décision de fermer le centre est antidémocratique ajoutant qu’elle était contraire aux traditions et aux valeurs de la société mauritanienne.
« Les propos du président O. Abdel Aziz nous ont particulièrement choqués a encore dit O. Daddah, car il a choisi la menace et les contraintes plutôt que le dialogue et la concertation ».
Il a ajouté que les agissements du régime ne les amèneront pas à changer leurs orientations pacifiques et la défense du peuple mauritanien et particulièrement le parti Tewassoul que nous sommes ici pour soutenir et qui est la première victime des propos du président de la république.
Dans son communiqué la coalition de l’opposition a réaffirmé sa vive condamnation de la politique de menace et le montage des fausses accusations à l’encontre des adversaires politiques et a réaffirmé l’unité de la coalition face aux menaces proférées à l’endroit du parti Tewassoul.
Les partis de l’opposition ont par ailleurs dénoncé l’injustice dont est victime Biram O. Dah O. Abeid et rejeté l’hypothèque des libertés des dirigeants et des activistes politiques dont les sénateurs, les syndicalistes et les journalistes, de même que la fermeture de contre de formation des oulémas.
L’opposition a mis en garde contre les dangers de l’escalade et la menace de la sécurité et la stabilité du pays, de même que le tripatouillage de la constitution pour briguer un troisième mandat.
En concluant leur communiqué les partis de l’opposition ont déclaré que la seule voie à même de garantir la stabilité et l’unité du pays passe inéluctablement par des élections consensuelles capables d’assurer une alternance pacifique et un transfert en douceur du pouvoir entre un président dont tout le monde reconnaît l’élection et un président dont le mandat s’est achevé dont la dignité et le respect seront garanti
Saharamedias