Un colloque scientifique sur le rôle du soufisme dans la diffusion du savoir et la consolidation des liens spirituels et de la paix sociale a été ouvert vendredi soir à Nouakchott, a constaté APA.Organisé par la Confrérie générale des mourides, le colloque prend le fondateur de celle-ci, le Sénégalais Cheikh Ahmedou Bamba, comme modèle dans son thème de réflexion.
« Par ses visées et ses aboutissants, la rencontre illustre clairement les liens étroits multiséculaires existant entre les érudits et leaders soufis de la Mauritanie et du Sénégal, a souligné le ministre mauritanien des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel », Ahmed Ould Ahil Daoud à l’ouverture de la rencontre.
Il a ajouté que le monde islamique a besoin, « aujourd’hui plus que jamais, de s’inspirer des comportements inculqués par le soufisme dans les domaines de l’éducation des générations, de la probité et de l’abstinence de tout acte réprouvable ».
Ould Ahil Daoud a également préconisé la mise en place d’un système de pensée et d’illumination basé sur la science, l’amour, la tolérance, la fraternité et l’entente.
Selon lui, le présent colloque constitue la meilleure solution face aux maux qui irritent le monde d’aujourd’hui, à savoir, entre autres, la déviation et l’extrémisme et le meilleur moyen pour immuniser « nos pensées » contre l’intégrisme.
S’exprimant à la même occasion au nom de la mouride, Mohamed El Béchir Mbacké a appelé au renforcement des relations spirituelles entre la Mauritanie et le Sénégal grâce à leur impact positif sur le renforcement du tissu social et la vulgarisation du savoir et de la tolérance.
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