La situation sécuritaire au Sahel est très mauvaise, a affirmé le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, soulignant qu’elle est aggravée par la présence de menaces au centre de la région, en raison de la possibilité d’extension de ces risques dans toutes les toutes les directions, a-t-il dit.
Cette situation sécuritaire suscite les inquiétudes des États de la région et épuise les partenaires du Sahel, a-t-il ajouté. Cela ne signifie pas que le travail n'est pas possible ou qu’on ne peut rien apporter, a-t-il indiqué.
Evoquant l’approche mauritanienne, Ghazouani, également le président en exercice du G5 Sahel, estime qu’on ne peut dissocier entre l’interaction avec la menace sécuritaire et la question du développement.
Il ne suffit pas d’avoir une armée bien équipée et courageuse, mais il faut aussi, créer au moins un niveau de développement qui suscite une part de sympathie et d’engouement des populations avec ceux qui traitent l’aspect au plan sécuritaire.
Il est impératif de créer des conditions de développement qui accompagnent l'effort de sécurité, a-t-il affirmé, précisant qu’il le faut sans tarder et de ne pas attendre que le vide sécuritaire s’installe.
Il est vrai qu'il est difficile que les deux processus cheminent parallèlement, comme disent certains partenaires, mais malgré cela, il faut agir dans ce sens, a-t-il assuré.
Les Etats du Sahel partagent en commun bien de défis dont la sècheresse, la désertification et le terrorisme, a-t-il dit.
La situation générale au Sahel n’est pas bonne, a-t-il conclu.
Cridem