La Mauritanie et l’Agence française de Développement (AFD) ont signé, mercredi, deux conventions de financement. Le premier, de 5 millions d’euros, soit 220 millions d’ouguiyas, porte sur une aide financière d’urgence pour les ménages les plus démunis.
Selon le ministre de l’Économie et de l’Industrie M. Abdel Aziz Ould Dahi, il « viendra en appui direct à 50 000 ménages pauvres. Le second, de 1,053 million d’euros, vise à contribuer à atteindre les objectifs du Programme National de Développement de la Santé (PNDS), notamment les volets relatifs à la santé de la mère et de l’enfant ». Dans le cadre du second financement, le Centre national de Transfusion sanguine sera réhabilité, et une banque de sang interrégionale, basée à Kiffa, sera créée.
Les 5 millions d’euros, contribuent au renforcement du dispositif de distribution monétaire déployé par Taazour, et qui a permis d’aider plus de 200 milles ménages, selon l’AFD.
Prenant la parole à son tour, l’ambassadeur de France en Mauritanie a annoncé que « la France mobilisera plus de six millions d’euros, à travers son opérateur Expertise France, pour soutenir l’amélioration des soins de santé primaire ». Pour lui, « il est crucial d’accompagner les services de santé, en dehors de l’urgence épidémique, afin que les malades continuent de recevoir des soins et que les femmes enceintes et leurs enfants bénéficient d’un suivi adapté ».
En ce qui concerne la protection sociale, l’ambassadeur a estimé que « le versement de revenus aux ménages les plus vulnérables est une réponse concrète apportée aux besoins des plus démunies ».
Pour finir, l’ambassadeur de France a indiqué qu’un second volet du projet sera déployé prochainement, pour un montant de 5 millions d’euros. « Il permettra de poursuivre les travaux d’institutionnalisation d’un dispositif de protection sociale sur l’ensemble du territoire national ».
La convention de financement qui sera signée ultérieurement, va contribuer à « renforcer le dispositif de réponses d’urgence aux chocs climatiques, et doter la Mauritanie d’un dispositif de protection sociale capable de s’adapter aux crises. Elle sera mis en œuvre en coordination avec les partenaires de l’Alliance Sahel », précise l’AFD.