Les chefs d’Etat ont échangé sur la problématique de la dette des pays du G5 Sahel dans un contexte d’incertitude liée à l’évolution de la crise sanitaire avec des conséquences désastreuses aux niveaux sanitaire, économique, social et budgétaire. Ils ont, à ce sujet, rappelé leur déclaration du 27 avril 2020 sur la pandémie de Covid-19, faite à Nouakchott, seulement quelques mois après le déclenchement de la crise sanitaire, qui appelait à une annulation pure et simple de la dette des pays du G5 Sahel.
Les chefs d’Etat ont salué le moratoire du service de la dette initié par le G20. Ils ont remercié les institutions et les personnalités qui contribuent fortement au plaidoyer des pays subsahariens autour de la problématique de la dette.
Enfin, Les chefs d’Etat, préoccupés quant à la capacité des pays d’Afrique subsaharienne à supporter le poids de leur dette, en raison des conséquences de la pandémie et du poids des dépenses sécuritaires, ont adopté une déclaration sur la dette appelant à la mobilisation de toutes les parties prenantes pour une profonde restructuration de la dette des pays du G5 Sahel, afin de pouvoir apporter une réponse aux attentes urgentes et légitimes de leurs populations.
: