Le Premier ministre tchèque, le roi de Jordanie, les présidents du Kenya et d’Equateur, l'ancien Premier ministre ou encore DSK... L'ICIJ a dénoncé plus de 300 personnalités politiques.
Cinq ans après l'affaire des Panama Papers, le consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a publié une nouvelle enquête dimanche dernier baptisée "Pandora Papers". Grâce à 11,9 millions de documents issus de 14 sociétés de services financiers, les 600 journalistes ont dévoilé l'existence de 29 000 sociétés offshores (créées dans un pays à fiscalité avantageuse autre que celui du propriétaire). Selon le rapport, 35 anciens ou actuels dirigeants ont bénéficié de ces paradis fiscaux.
Le roi Abdallah II de Jordanie aurait créé une trentaine de sociétés offshore, le Premier ministre tchèque, Andrej Babis, aurait, lui, placé 22 millions de dollars dans des sociétés-écrans afin de financer l’achat du château Bigaud dans le sud de la France. Plus largement, 336 dirigeants et responsables politiques sont accusés d'évasion fiscale dont certains très connus en France..