PROFIL DE CAS : Radioscopie du gouvernement de Ould Bilal. | L'Information

PROFIL DE CAS : Radioscopie du gouvernement de Ould Bilal.

dim, 12/05/2021 - 10:03

Depuis que Ould Ghazouani est au pouvoir, un acharnement sans précédent, inexpliqué, injustifié est déclenché sur sa personne, sur son épouse, sur des membres de sa famille, sur ses proches,  mais également et beaucoup  sur des membres de son gouvernement. Et, malheureusement comme beaucoup d’entre nous le constatent, cet acharnement que  rien ne justifie vraiment  le plus souvent  porte atteinte à l’amour propre de ces personnes.  

 Ces insolences multiformes et abjectes des chiens qui  aboient sur  la toile prennent des tournures graves. Dans  des vocaux, des « enragés de la toile » véritables dangers publics passent tout  leur temps à proférer des  injures impardonnables à l’endroit du président de la république et de certains membres de son gouvernement.

 

A les entendre, on a même du mal  à croire que de telles pratiques se passent en  Mauritanie, pays musulman où pourtant le respect de l’individu est une valeur morale que recommande notre sainte religion. Mais, pour beaucoup  ce n’est pas surprenant dans un pays où, certains prient avec les musulmans, flirtent avec le Satan et  commercent avec les diables. Ce qui est incompréhensible, c’est que de plus en plus souvent maintenant  ces internautes inventent de toutes pièces des informations taillées à leur convenance et enrobées au goût des citoyens désœuvrés  sous forme d’informations à « LA UNE » qui baignent dans des mensonges.

 

 

 

Il n’y ’a pas  de bons et de mauvais ministres. Il  y’a des ministres investis de mission.

 

 

 

Le 06 août 2020,  12 mois après l’arrivée de Ould Ghazouani au pouvoir,  huit (8) ministres ont quitté  le pouvoir. La  START UP et  Benjamin Abdel Vetah de l’énergie et mines cité dans l’Affaire de la décennie.  Le Dr. Sidi Ould Salem l’ex puissant ministre de l’enseignement supérieur pourtant  très compétent  victime de tirs groupés.  Haimouda Ould Ramdane un poids léger qui ne pouvait pas faire face à  un dossier très lourd qui allait atterrir sur son bureau. Nezhirou Ould Hamed celui qui avait  mis son département en sens dessus-dessous,    Neina Kane qui est venue et partie sans savoir pourquoi et  Khadijetou Mint Bouké poussée à la porte par les spéculateurs fonciers.

 

Le  09 août, trois jours plus tard,    Mohamed Ould Bilal nouveau Premier Ministre le 14 éme de la série, (58 ans, Ingénieur principal, (Master II en gestion), formait un nouveau gouvernement de  24 ministres. Les maintenus du gouvernement précédent sont complétés par  Mamadou Ousmane Kane,  Sidi  Old Zahav, Abdel Salam Ould Mohamed Saleh, Moctar Ould Dahi, Naha Mint Haroun Ould Cheikh Sidiya, Mariam Mint Bekaye, et Emal Mint Cheikh Abdallahi.

 

Depuis cette date, le nouveau gouvernement travaille d’arrache-pied  sur la déclaration de politique générale du premier Ministre, politique qui évidemment,  suit le balisage des engagements pris par le Chef de l’Etat lors  de  sa campagne présidentielle.

 

Sur  quelle base les ministres sont choisis ? Ce n’est pas une question essentielle. Nomme-ton parfois des ministres incompétents ?  Ce n’est pas non plus une question fondamentale, parce que même si un ministre n’est pas technocrate cela ne signifie pas forcément qu’il est incompétent. Le critère du choix n’est  pas un indicateur déterminant. Parce que,  quelles que soient ses capacités intellectuelles, ses aptitudes professionnelles, son cursus académique,  un ministre est toujours choisi,  pour  mettre en œuvre la politique générale du gouvernement auquel il appartient. Même si, donc un  ministre n’est pas technocrate dans le domaine de compétences de son portefeuille, -ce qui arrive -,  il est en principe entouré de collaborateurs  qui sont « sensés » être en mesure de combler le déficit de compétence de leur ministre dans les domaines qui ne touchent  pas à l’aspect politique de sa mission.

 

 

Compétent ou pas, un ministre est un ministre seul maitre à bord.

 

 

Il n’y a donc pas  des ministres bons et d’autres mauvais. Comme il n’y pas de ministres compétents et d’autres qui ne le sont pas. Il y’a  parfois des ministres moins performants que d’autres. Mais si on part du principe,  qu’un ministre est après tout choisi surtout  pour mettre en application la politique du gouvernement auquel il appartient,  le critère de référence académique n’est donc plus un élément déterminant.

 

C’est peut-être pourquoi, au classement du Top 5 des ministres de l’actuel gouvernement pour l’année 2020 établi par deux journalistes indépendants de la plate-forme « Groupe de Presse Francophone » pour la plateforme watsapp « Voix des Citoyens »  Box.Fr, les ministres Kane Ousmane, Hanena Ould Sidi, Sid’Ahmed Ould Mohamed, Mariam Bekaye et Abdessalam Ould Mohamed Saleh ont été classés dans cet ordre.

 

Les performances de ces ministres ont été mesurées en fonction de leurs aptitudes à mettre en œuvre les programmes du gouvernement qui relèvent des compétences de leurs départements.

 

En principe cela ne nécessite pas des aptitudes académiques poussées. Cela nécessite simplement d’accomplir un travail pour lequel un balisage a déjà été tracé, et pour lequel des moyens sont disponibles.

 

Si un ministre est entouré de collaborateurs conscients, responsables, compétents et soucieux de la bonne gouvernance, même s’il  n’est pas « apte » dans le domaine de son portefeuille   son travail affichera des résultats performants.  Si par contre un  ministre est  entouré de collaborateurs qui présentent des incompétences, des  insuffisances et des incapacités, parce que nommés par complaisance ou pour faire plaisir, le ministre sera  évidemment  handicapé dans son travail et ses performances seront réduites.

 

 

Des ministères « bourrés » de résidus des  passifs administratifs infectés.

 

 

Beaucoup de mauritaniens, par oisiveté politique, par nostalgie pour un passé récent  ou simplement  par malhonnêteté citoyenne intentionnellement  sous-évaluent les performances du régime actuel. Et plus grave encore  minimisent les acquis par des acrobaties de dénigrements et des  mensonges qu’ils éparpillent  sur la toile.

Ce qui prouve simplement que des liens très forts unissent certains mauritaniens au dénigrement et aux  accusations mensongères et démontre de toute évidence que l’insolence devient malheureusement une « ressource »  politique  que certains citoyens exploitent pour nuire et très  souvent sans raison justifiée à l’image de certains responsables de manière ciblée.

 

 

 

Des indicateurs de performances et de progrès.

 

 

Il est évident que  l’annulation de 95 % des intérêts  de la  dette du pays avec le  Koweït est un succès indéniable,  C’est une grande victoire remportée par Ould Ghazouani  qui a réussi là où tous les régimes qui se sont succédés depuis 1978  on échoués diplomatiquement. A cette performance palpable et mesurable,  il faut aussi  ajouter  la revue à la  hausse  des revenus  des royalties des retombées  de l’exploitation de la   mine d’or de Tasiast ce qui va contribuer considérablement à renflouer les caisses du trésor mauritanien.

 

L’accord signé avec  le Fond Saoudien pour le Développement qui  diffère  le remboursement de notre  dette  est aussi un autre succès remporté par l’actuel régime. Tous ces acquits sont  des indicateurs fiables  de la  bonne santé de nos relations avec nos partenaires traditionnels. Ce qui  signifie  que le gouvernement focalise son travail  sur l’essentiel.

 

Dans les domaines des  secteurs  de  l’élevage, de l’agriculture, de la pêche, des finances,  de l’enseignement supérieur et  de l’Enseignement  fondamental,  dire que les membres du gouvernement croisent les bras c’est faire preuve d’une grande malhonnêteté politique. Si ces départements  croissaient les bras,  les indicateurs  de performance n’auraient pas  été reconnus  et appréciés par Jonathan Finer, Principal Adjoint au Conseiller de la sécurité américain qui avait  déclaré il y’a quelques jours que  des réformes économiques ambitieuses entamées par le président Ould  Ghazouani incitent les EUA à apporter un appui à  notre pays.

 

 

Des performances, mais aussi des insuffisances.

 

 

Il est évident que beaucoup reste à faire. Notamment dans des domaines comme la justice, la sécurité, le  commerce et le  transport.  Mais il faut reconnaitre que par comparaison à la période  du mandat déjà écoulée beaucoup a été fait. Il reste au régime actuel un peu moins de trois ans pour refaire ce qui a  été  mal fait au cours de la décennie et d’apporter toutes les corrections à tout ce qui avait  jeté la pays en pâture à un épouvantable désordre social, économique et financier sous le régime de Ould Abdel Aziz.

 

Il faut donner  au temps le temps de traiter le mal. En attendant, il faut le préciser ce ne sont pas les chuchotements dans les salons huppés (meublés  par moyens dilapidés), les vociférations dans  des audios  ou  les aboiements sur les réseaux sociaux qui sont des indicateurs des contre-performances de l’actuel régime. Et ces agissements d’une époque révolue,  n’influenceront pas négativement sur les performances d’un chef d’état qui a pris sur lui,-par obligation de situation-,  le « passif » de tous les passifs désastreux hérités d’un cumul de crimes et délits  commis ces dix dernières années.

 

Les performances d’un régime se mesurent en réalisations de projets et en accomplissements de programmes qui respectent les visions  futures  d’un réel développement. Comme on le constate maintenant les édifices publics, les établissements d’enseignements primaires, secondaires et supérieurs, les infrastructures sanitaires, les infrastructures routières, les ouvrages techniques sont réalisés selon les règles de l’art et les exigences des cahiers de charge et non plus  selon le désir des entreprises évaporables et solubles auxquelles les marchés étaient cédés de gré-à-grès.

 

D’autre part, La Mauritanie qui était proposée à la vente par des intermédiaires véreux qui ne cherchaient qu’à tirer  leur propre profit au détriment de celui du pays,  commence à retrouver sa crédibilité et elle a réussi  à restituer à sa diplomatie son honneur et sa dignité. Ce sont bien  là des indicateurs d’une progression positive dans la mise en place des programmes multidimensionnels et multisectoriels qui fixent  la Mauritanie dans une position confortable sur la scène politique nationale et internationale. Dernier exemple en date, le FUNUAP dont le représentant en fin de mission a salué les progrès accomplis par le pays malgré toutes les difficultés liées à la COVID-19.

 

 

Travailler, encore travailler et toujours travailler.

 

 

Il y’a certes certaines encore beaucoup à faire. Mais les mauritaniens doivent accepter de se rendre à l’évidence que la Mauritanie est en train de  renaitre de cendres. Ce qui est évident  c’est que même lourdement  handicapés par le délabrement de leurs ministères qui résulte d’une décennie de gabegie, pratiquement tous les  ministres affichent  des performances positives.

 

 Le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle accumule  des succès. Le Ministère de l’habitat de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire fait un travail remarquable en progressant comme tout le monde le sait,  avec beaucoup de bâtons dans les roues.

Le ministère des affaires islamiques et de l’enseignement originel passe d’un succès à un autre dans un environnement religieux pollué par des déformations de la compréhension de sa mission par certains infiltrés.

                Le ministère de défense se médaille pour ses performances à l’intérieur comme à  l’extérieur du pays. Le Ministère de l‘intérieur fait un travail de sécurité de proximité difficile sans moyens véritables mais malheureusement quelques fois  et par endroits,  il enregistre des dérapages inacceptables à case de certains de ses agents encore en hibernation depuis  les années 89/91.

 

Le Ministère des Affaires  Economiques  et de la Promotion des Secteurs Productifs réussit  à vendre la crédibilité du pays aux investisseurs qui avaient mis une croix sur la destination de la Mauritanie. 

Le ministère des Pêches et de l’Economie Maritime se réorganise lentement et surement en sauvant ce qui peut l’être de notre économie maritime prostituée par des accords sans intérêts véritables pour l’économie du pays. 

Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique est entrain de retrouver son vrai visage. Le ministère de la culture, de la jeunesse, des sports et des relations avec le parlement, a redonné  confiance à toute  la presse indépendante.  Le ministère de  l’Action Sociale de l’Enfance et de la Famille suit correctement la feuille de route « Tahoudatys » avec  efficacité et performance.

 Le ministère de l’environnement et   du développement durable a été  recréé  même en dépit  des insuffisances criantes en  ressources humaines, l’incompétence de certains de ses cadres  et l’incompréhension par certains collaborateurs de la ministre de sa véritable mission.

Le ministère des finances, en pole position dans les performances et succès  fournit de l’oxygène financière  à tous les ministères pour pouvoir  respirer à pleins poumons afin de travailler dans de très bonnes conditions optimales.

 

Ce sont ces résultats mesurables qui rendent peut être jaloux ceux qui tirent sur des ministres qui se distinguent plus que d’autres par les résultats positifs de la mise en œuvre de leurs programmes. A titre d’exemple, le Ministre  de l’Habitat et de l’Urbanisme déplace 1.000 familles de gardiens de chantiers en leur offrant des terrains et en créant pour elles un environnement  de conditions de vie décentes. Qu’est ce qui se passe ? Le premier responsable politique du manifeste des harratines et le président de l’APP, au lieu de louer cette décision historique du gouvernement    cherchent la petite bête au ministre.

 

La ministre du Commerce qui fait un travail dans des conditions extrêmes entrainées par une conjoncture internationale incontrôlable à cause de la pandémie de la Covid-19, est attaquée et violemment critiquée parce qu’un ivoirien a pris un verre de champagne ce  qui est peut être « aadi » dans son pays la Cote d’Ivoire,  mais qui ne nous regarde pas dès l’instant qu’il n’a pas sabré  son champagne dans la buvette du ministère du commerce.

 

La Ministre des affaires sociales de l’Enfance et de la Famille est accusée d’avoir versé 20.000.000 d’ouguiyas pour un spectacle. Ce qui est faux. Viviane N’Dour s’est exhibée devant  son président  Macky  Sall à la cérémonie de pose de la première pierre du pont de Rosso pour un cachet. Que ce cachet soit surévalué ou surfacturé en quoi cela regarde la Ministre Mint Cheikh Sidiya dès l’instant que le chèque  n’est pas prélevé sur le budget de l’Etat ?

 

Le Ministre des pêche, redonne confiance aux investisseurs, encourage les artisanaux à être plus performants en  adoptant une politique d’accompagnement du secteur par une politique de redressement.  On publie sur les réseaux sociaux une lettre mal scannée et on essaie  de porter atteinte à sa crédibilité morale et professionnelle en publiant du faux sur du faux par usage de faux.

 

Cette guerre, menée contre le régime par des médiocres et  des chasseurs de primes payés pour mettre du « désordre » dans l’ordre mis dans le désordre laissé par le  commanditaire de leur  mission se trompent à la fois de terrain,  de combat et de cible.

 

 

Mohamed Chighali

Journaliste indépendant