Depuis que Ould Ghazouani est au pouvoir, un acharnement sans précédent, inexpliqué, injustifié est déclenché sur sa personne, sur son épouse, sur des membres de sa famille, sur ses proches, mais également et beaucoup sur des membres de son gouvernement. Et, malheureusement comme beaucoup d’entre nous le constatent, cet acharnement que rien ne justifie vraiment le plus souvent porte atteinte à l’amour propre de ces personnes.
Ces insolences multiformes et abjectes des chiens qui aboient sur la toile prennent des tournures graves. Dans des vocaux, des « enragés de la toile » véritables dangers publics passent tout leur temps à proférer des injures impardonnables à l’endroit du président de la république et de certains membres de son gouvernement.
A les entendre, on a même du mal à croire que de telles pratiques se passent en Mauritanie, pays musulman où pourtant le respect de l’individu est une valeur morale que recommande notre sainte religion. Mais, pour beaucoup ce n’est pas surprenant dans un pays où, certains prient avec les musulmans, flirtent avec le Satan et commercent avec les diables. Ce qui est incompréhensible, c’est que de plus en plus souvent maintenant ces internautes inventent de toutes pièces des informations taillées à leur convenance et enrobées au goût des citoyens désœuvrés sous forme d’informations à « LA UNE » qui baignent dans des mensonges.
Il n’y ’a pas de bons et de mauvais ministres. Il y’a des ministres investis de mission.
Le 06 août 2020, 12 mois après l’arrivée de Ould Ghazouani au pouvoir, huit (8) ministres ont quitté le pouvoir. La START UP et Benjamin Abdel Vetah de l’énergie et mines cité dans l’Affaire de la décennie. Le Dr. Sidi Ould Salem l’ex puissant ministre de l’enseignement supérieur pourtant très compétent victime de tirs groupés. Haimouda Ould Ramdane un poids léger qui ne pouvait pas faire face à un dossier très lourd qui allait atterrir sur son bureau. Nezhirou Ould Hamed celui qui avait mis son département en sens dessus-dessous, Neina Kane qui est venue et partie sans savoir pourquoi et Khadijetou Mint Bouké poussée à la porte par les spéculateurs fonciers.
Le 09 août, trois jours plus tard, Mohamed Ould Bilal nouveau Premier Ministre le 14 éme de la série, (58 ans, Ingénieur principal, (Master II en gestion), formait un nouveau gouvernement de 24 ministres. Les maintenus du gouvernement précédent sont complétés par Mamadou Ousmane Kane, Sidi Old Zahav, Abdel Salam Ould Mohamed Saleh, Moctar Ould Dahi, Naha Mint Haroun Ould Cheikh Sidiya, Mariam Mint Bekaye, et Emal Mint Cheikh Abdallahi.
Depuis cette date, le nouveau gouvernement travaille d’arrache-pied sur la déclaration de politique générale du premier Ministre, politique qui évidemment, suit le balisage des engagements pris par le Chef de l’Etat lors de sa campagne présidentielle.
Sur quelle base les ministres sont choisis ? Ce n’est pas une question essentielle. Nomme-ton parfois des ministres incompétents ? Ce n’est pas non plus une question fondamentale, parce que même si un ministre n’est pas technocrate cela ne signifie pas forcément qu’il est incompétent. Le critère du choix n’est pas un indicateur déterminant. Parce que, quelles que soient ses capacités intellectuelles, ses aptitudes professionnelles, son cursus académique, un ministre est toujours choisi, pour mettre en œuvre la politique générale du gouvernement auquel il appartient. Même si, donc un ministre n’est pas technocrate dans le domaine de compétences de son portefeuille, -ce qui arrive -, il est en principe entouré de collaborateurs qui sont « sensés » être en mesure de combler le déficit de compétence de leur ministre dans les domaines qui ne touchent pas à l’aspect politique de sa mission.
Compétent ou pas, un ministre est un ministre seul maitre à bord.
Il n’y a donc pas des ministres bons et d’autres mauvais. Comme il n’y pas de ministres compétents et d’autres qui ne le sont pas. Il y’a parfois des ministres moins performants que d’autres. Mais si on part du principe, qu’un ministre est après tout choisi surtout pour mettre en application la politique du gouvernement auquel il appartient, le critère de référence académique n’est donc plus un élément déterminant.
C’est peut-être pourquoi, au classement du Top 5 des ministres de l’actuel gouvernement pour l’année 2020 établi par deux journalistes indépendants de la plate-forme « Groupe de Presse Francophone » pour la plateforme watsapp « Voix des Citoyens » Box.Fr, les ministres Kane Ousmane, Hanena Ould Sidi, Sid’Ahmed Ould Mohamed, Mariam Bekaye et Abdessalam Ould Mohamed Saleh ont été classés dans cet ordre.
Les performances de ces ministres ont été mesurées en fonction de leurs aptitudes à mettre en œuvre les programmes du gouvernement qui relèvent des compétences de leurs départements.
En principe cela ne nécessite pas des aptitudes académiques poussées. Cela nécessite simplement d’accomplir un travail pour lequel un balisage a déjà été tracé, et pour lequel des moyens sont disponibles.
Si un ministre est entouré de collaborateurs conscients, responsables, compétents et soucieux de la bonne gouvernance, même s’il n’est pas « apte » dans le domaine de son portefeuille son travail affichera des résultats performants. Si par contre un ministre est entouré de collaborateurs qui présentent des incompétences, des insuffisances et des incapacités, parce que nommés par complaisance ou pour faire plaisir, le ministre sera évidemment handicapé dans son travail et ses performances seront réduites.
Des ministères « bourrés » de résidus des passifs administratifs infectés.
Beaucoup de mauritaniens, par oisiveté politique, par nostalgie pour un passé récent ou simplement par malhonnêteté citoyenne intentionnellement sous-évaluent les performances du régime actuel. Et plus grave encore minimisent les acquis par des acrobaties de dénigrements et des mensonges qu’ils éparpillent sur la toile.
Ce qui prouve simplement que des liens très forts unissent certains mauritaniens au dénigrement et aux accusations mensongères et démontre de toute évidence que l’insolence devient malheureusement une « ressource » politique que certains citoyens exploitent pour nuire et très souvent sans raison justifiée à l’image de certains responsables de manière ciblée.
Des indicateurs de performances et de progrès.
Il est évident que l’annulation de 95 % des intérêts de la dette du pays avec le Koweït est un succès indéniable, C’est une grande victoire remportée par Ould Ghazouani qui a réussi là où tous les régimes qui se sont succédés depuis 1978 on échoués diplomatiquement. A cette performance palpable et mesurable, il faut aussi ajouter la revue à la hausse des revenus des royalties des retombées de l’exploitation de la mine d’or de Tasiast ce qui va contribuer considérablement à renflouer les caisses du trésor mauritanien.
L’accord signé avec le Fond Saoudien pour le Développement qui diffère le remboursement de notre dette est aussi un autre succès remporté par l’actuel régime. Tous ces acquits sont des indicateurs fiables de la bonne santé de nos relations avec nos partenaires traditionnels. Ce qui signifie que le gouvernement focalise son travail sur l’essentiel.
Dans les domaines des secteurs de l’élevage, de l’agriculture, de la pêche, des finances, de l’enseignement supérieur et de l’Enseignement fondamental, dire que les membres du gouvernement croisent les bras c’est faire preuve d’une grande malhonnêteté politique. Si ces départements croissaient les bras, les indicateurs de performance n’auraient pas été reconnus et appréciés par Jonathan Finer, Principal Adjoint au Conseiller de la sécurité américain qui avait déclaré il y’a quelques jours que des réformes économiques ambitieuses entamées par le président Ould Ghazouani incitent les EUA à apporter un appui à notre pays.
Des performances, mais aussi des insuffisances.
Il est évident que beaucoup reste à faire. Notamment dans des domaines comme la justice, la sécurité, le commerce et le transport. Mais il faut reconnaitre que par comparaison à la période du mandat déjà écoulée beaucoup a été fait. Il reste au régime actuel un peu moins de trois ans pour refaire ce qui a été mal fait au cours de la décennie et d’apporter toutes les corrections à tout ce qui avait jeté la pays en pâture à un épouvantable désordre social, économique et financier sous le régime de Ould Abdel Aziz.
Il faut donner au temps le temps de traiter le mal. En attendant, il faut le préciser ce ne sont pas les chuchotements dans les salons huppés (meublés par moyens dilapidés), les vociférations dans des audios ou les aboiements sur les réseaux sociaux qui sont des indicateurs des contre-performances de l’actuel régime. Et ces agissements d’une époque révolue, n’influenceront pas négativement sur les performances d’un chef d’état qui a pris sur lui,-par obligation de situation-, le « passif » de tous les passifs désastreux hérités d’un cumul de crimes et délits commis ces dix dernières années.
Les performances d’un régime se mesurent en réalisations de projets et en accomplissements de programmes qui respectent les visions futures d’un réel développement. Comme on le constate maintenant les édifices publics, les établissements d’enseignements primaires, secondaires et supérieurs, les infrastructures sanitaires, les infrastructures routières, les ouvrages techniques sont réalisés selon les règles de l’art et les exigences des cahiers de charge et non plus selon le désir des entreprises évaporables et solubles auxquelles les marchés étaient cédés de gré-à-grès.
D’autre part, La Mauritanie qui était proposée à la vente par des intermédiaires véreux qui ne cherchaient qu’à tirer leur propre profit au détriment de celui du pays, commence à retrouver sa crédibilité et elle a réussi à restituer à sa diplomatie son honneur et sa dignité. Ce sont bien là des indicateurs d’une progression positive dans la mise en place des programmes multidimensionnels et multisectoriels qui fixent la Mauritanie dans une position confortable sur la scène politique nationale et internationale. Dernier exemple en date, le FUNUAP dont le représentant en fin de mission a salué les progrès accomplis par le pays malgré toutes les difficultés liées à la COVID-19.
Travailler, encore travailler et toujours travailler.
Il y’a certes certaines encore beaucoup à faire. Mais les mauritaniens doivent accepter de se rendre à l’évidence que la Mauritanie est en train de renaitre de cendres. Ce qui est évident c’est que même lourdement handicapés par le délabrement de leurs ministères qui résulte d’une décennie de gabegie, pratiquement tous les ministres affichent des performances positives.
Le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle accumule des succès. Le Ministère de l’habitat de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire fait un travail remarquable en progressant comme tout le monde le sait, avec beaucoup de bâtons dans les roues.
Le ministère des affaires islamiques et de l’enseignement originel passe d’un succès à un autre dans un environnement religieux pollué par des déformations de la compréhension de sa mission par certains infiltrés.
Le ministère de défense se médaille pour ses performances à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Le Ministère de l‘intérieur fait un travail de sécurité de proximité difficile sans moyens véritables mais malheureusement quelques fois et par endroits, il enregistre des dérapages inacceptables à case de certains de ses agents encore en hibernation depuis les années 89/91.
Le Ministère des Affaires Economiques et de la Promotion des Secteurs Productifs réussit à vendre la crédibilité du pays aux investisseurs qui avaient mis une croix sur la destination de la Mauritanie.
Le ministère des Pêches et de l’Economie Maritime se réorganise lentement et surement en sauvant ce qui peut l’être de notre économie maritime prostituée par des accords sans intérêts véritables pour l’économie du pays.
Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique est entrain de retrouver son vrai visage. Le ministère de la culture, de la jeunesse, des sports et des relations avec le parlement, a redonné confiance à toute la presse indépendante. Le ministère de l’Action Sociale de l’Enfance et de la Famille suit correctement la feuille de route « Tahoudatys » avec efficacité et performance.
Le ministère de l’environnement et du développement durable a été recréé même en dépit des insuffisances criantes en ressources humaines, l’incompétence de certains de ses cadres et l’incompréhension par certains collaborateurs de la ministre de sa véritable mission.
Le ministère des finances, en pole position dans les performances et succès fournit de l’oxygène financière à tous les ministères pour pouvoir respirer à pleins poumons afin de travailler dans de très bonnes conditions optimales.
Ce sont ces résultats mesurables qui rendent peut être jaloux ceux qui tirent sur des ministres qui se distinguent plus que d’autres par les résultats positifs de la mise en œuvre de leurs programmes. A titre d’exemple, le Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme déplace 1.000 familles de gardiens de chantiers en leur offrant des terrains et en créant pour elles un environnement de conditions de vie décentes. Qu’est ce qui se passe ? Le premier responsable politique du manifeste des harratines et le président de l’APP, au lieu de louer cette décision historique du gouvernement cherchent la petite bête au ministre.
La ministre du Commerce qui fait un travail dans des conditions extrêmes entrainées par une conjoncture internationale incontrôlable à cause de la pandémie de la Covid-19, est attaquée et violemment critiquée parce qu’un ivoirien a pris un verre de champagne ce qui est peut être « aadi » dans son pays la Cote d’Ivoire, mais qui ne nous regarde pas dès l’instant qu’il n’a pas sabré son champagne dans la buvette du ministère du commerce.
La Ministre des affaires sociales de l’Enfance et de la Famille est accusée d’avoir versé 20.000.000 d’ouguiyas pour un spectacle. Ce qui est faux. Viviane N’Dour s’est exhibée devant son président Macky Sall à la cérémonie de pose de la première pierre du pont de Rosso pour un cachet. Que ce cachet soit surévalué ou surfacturé en quoi cela regarde la Ministre Mint Cheikh Sidiya dès l’instant que le chèque n’est pas prélevé sur le budget de l’Etat ?
Le Ministre des pêche, redonne confiance aux investisseurs, encourage les artisanaux à être plus performants en adoptant une politique d’accompagnement du secteur par une politique de redressement. On publie sur les réseaux sociaux une lettre mal scannée et on essaie de porter atteinte à sa crédibilité morale et professionnelle en publiant du faux sur du faux par usage de faux.
Cette guerre, menée contre le régime par des médiocres et des chasseurs de primes payés pour mettre du « désordre » dans l’ordre mis dans le désordre laissé par le commanditaire de leur mission se trompent à la fois de terrain, de combat et de cible.
Mohamed Chighali
Journaliste indépendant