L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a comparu le jeudi 8 décembre courant devant le juge de la moughataa de Tevragh Zeina, relevant de Nouakchott Ouest.
Cette fois, comme on peut le penser immédiatement, l’ex Chef de l’Etat n’est pas convoqué pour en découdre avec la justice sur le fameux dossier de la décennie de corruption, qui suscite de plus en plus de mystère sur la lenteur qui caractérise sa gestion.
En effet, l’homme fort de Nouakchott de 2009 à 2019 est visé par une plainte déposée contre lui par son ex belle fille et veuve Sara mint Sidi Ali.
Cette dernière, veuve du président de Rahmaa de bienfaisance, en l’occurrence le fils de l’ancien président feu Ahmedou Ould Mohamed Ould Abdel Aziz, traduit son beau-père à propos d’un différend sur l’héritage lui revenant ainsi qu’à son petit-fils.
Feu Ahmedou Ould Abdel Aziz est décédé dans un terrible accident de la route le 23 décembre de 2015, rappelle-t-on.
L’accident qui avait coûté la vie à Ahmed Ould Abdelaziz s’était produit, près de Tintane, à environ 800 kilomètres de Nouakchott. Un pneu a éclaté et la voiture a fait plusieurs tonneaux.
Âgé de 24 ans, le fils du président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, s’était rendu dans la région pour y distribuer de l’aide humanitaire dans le cadre de sa fondation Rahma.
Le journaliste Cheikh Oumar N’Diaye du journal L’Authentique, chargé de communication au sein de l’organisation caritative, se trouvait avec lui. Il a également perdu la vie dans ce drame.
A propos de l’ONG Rahma de bienfaisance, 24 milliards d’ouguiyas anciennes auraient transité dans le compte de cette fondation, avait affirmé le pôle d’enquête chargé du dossier de la décennie de corruption.
Cet argent était dépensé dans l’acquisition de terrains et l’achat de marchés, selon le pôle d’enquête.