Aucune photo réelle de la salle d’audience ouverte au palais de justice de la capitale mauritanienne Nouakchott, dans laquelle se déroule depuis quelques jours, le fameux dossier de la décennie de corruption, n’est parvenue encore à l’opinion publique nationale et internationale, profondément rongée par la curiosité de savoir comment ce lieu de comparution se présente, est-il spacieux, décoré, triste, confortable ou autre.
Interdite d’accès aux téléphones et aux équipements médiatiques, ladite salle d’audience ne devait pas être ordinaire, eu égard à l’effectif considérable de ses hôtes, non seulement des accusés, mais également des avocats de la partie civile et de la défense et du public.
On parle également de cage élevée dans cette salle d’audience, dans laquelle les prévenus sont installés.
Ce qui nourrit aussi la curiosité de ce procès que les autorités judiciaires ont voulu être public tout en le rendant confidentiel, en interdisant l’introduction des téléphones et des caméras .
Un spécialiste du dessin, réputé par son talent et ayant assisté à certaines audiences dudit de la décennie de corruption, s’est efforcé dans ce qui s’apparente à une œuvre d’art, à livrer à l’opinion un portrait très approximatif de la salle d’audience du procès de Ould Abdel Aziz et coaccusés.
Un tableau qui montre les accusés regroupés dans ladite cage à la gauche des juges et les avocats tant de la défense que de la partie civile, assis à leur droite.
Les premières rangées de la salle sont occupées par les hommes en robes noires.