Le président Mohamed Ould El-Ghazouani s'est entretenu au cours de ces deux derniers jours, avant son départ ce jeudi 18 mai courant en direction de l’Arabie Saoudite, avec un certain nombre de dirigeants de partis d'opposition.
Une rencontre qui intervient après la contestation de certaines forces politiques, tant de l’opposition que de la majorité, des résultats des dernières élections législatives, régionales et municipales, qui se sont déroulées samedi 13 mai dernier, dénonçant vivement des cas massifs et flagrants de fraude au niveau de certains bureaux de vote.
Ould Ghazaouni s’est excusé aux dirigeants de l’opposition reçus individuellement au palais présidentiel dont les présidents de l’Alliance Populaire Progressiste (APP), Messaoud Ould Boulkheir, de Tawassoul Hamadi Ould Sid’El Mokhtar, du RFD Ahmed Ould Daddah et de l’UFP Mohamed Ould Maouloud, de ne pas être arbitre entre les partis en lice et qu’en conséquence il ne pas s’ingérer dans ces élections qui relèvent des compétences de la CENI.
Le calme, la sécurité et la stabilité sont une ligne rouge et sont non négociables, a souligné avec insistance Ould Ghazouani à ses interlocuteurs au cours de ces tête-à-tête.
Les partis d'opposition ont tenu une conférence de presse conjointe au cours de laquelle ils ont qualifié les élections de farce, exposant à l’opinion de nombreuses irrégularités qui mettent en cause, selon eux, la crédibilité des scrutons.
Les partis de la Majorité avaient également tenu un point de presse, au terme duquel, ils ont adressé une lettre à la CENI, l’appelant à "l'arrêt immédiat du processus de dépouillement en cours et la reprise des élections en général"