Le limogeage du directeur Mohamed Ould Kah d’Orabank, a dominé l’actualité mauritanienne en cette fin d’année 2023 et en ce début de l’année 2024, avec une surmédiatisation sur les réseaux sociaux nationaux.
Ce dossier sur lequel, nous nous attellerons ici, à mettre en exergue toutes les zones d’ombre, a d’abord joué en faveur à l’ex responsable d’Orabank.
En effet, selon de nombreux témoignages recueillis auprès d’employés et de clients de la banque, il apparaît que ces derniers ont capitalisé sur le lien émotionnel profond entre les dirigeants mauritaniens et la cause palestinienne, ainsi que sur leur soutien indéfectible et unanime à la bande de Gaza. Cela a été fait pour valider la solidarité généralisée et sincère manifestée dans son bras de fer avec Orabank.
Un sursaut qui n’a cessé de prendre de l’ampleur au point de demander aux clients d’Orabank de fermer et de rapatrier leurs comptes, du fait que le licencié, en pertes d’arguments ait lié son limogeage par ce qu’il a appelé, une présumée insulte faite par le Directeur général de la Banque à la Résistance palestinienne au cours d’une réunion interne du personnel d’Orabank.
Mais la version de l’ancien responsable, qui s’est répandue comme une traînée de poudre, n’a pas duré longtemps, en raison de la succession des démentis et d’éléments de preuve et d’évidences qui ont balayé du coup ses propos et ont suscité des doutes sur la crédibilité de ses allégations.
Occupant par le passé, un poste qualifié de « vache à lait » au sein d’Orabank, Ould Kah n’a pas gobé d’être affecté à une autre fonction dont il a été chargée par la Direction de la Banque, s’opposant fermement à cette décision et conditionnant la poursuite du travail dans la banque par son maintien à ce poste.
Orabank s’est catégoriquement opposée, en raison, selon une lettre adressée à l’intéressé (fac-similé 2), du risque d’indiscipline et du droit absolu d’affectation et d’exemption, refusant de se soumettre à l’ancien fonctionnaire qui a menacé dans un premier de démissionner (Fac-similé 1 : objet Rupture de contrat à l’amiable en date du 21/12/2023)
Le Directeur général adjoint de la banque a alors demandé à l’intéressé de démissionner tant qu’il n’est pas disposé à se conformer aux décisions de ses supérieurs. Ses droits ont été alors comptabilisés en présence d’un avocat et estimés à plus de 5 millions d’ouguiyas.
Mais il refusa d’accepter le montant de ses droits, exigeant 50 millions d’ouguiyas. Une demande à laquelle Orabank s’est naturellement opposée.
C’est à partir de cet instant, que l’intéressé avait bien mûri son plan et lancé une campagne de propagande tendancieuse, mettant à profit la sympathie sans frontières des Mauritaniens pour la cause palestinienne afin de concrétiser ses objectifs malsains et intérêts personnels.
Non loin de cette tempête dans un verre d’eau, le personnel d’Orabank ainsi que ses clients, ont unanimement salué les relations du directeur général de la banque avec les citoyens, ses bonnes intentions à leur égard et son attachement au respect des valeurs de la société.
Bien qu’il s’agit d’une banque étrangère, Orabank, qui investit dans 12 pays d’Afrique, est la seule à offrir des opportunités de coopération idéales aux investisseurs et fournisseurs locaux traitant avec l’État.
Des cadres d’Orabank ont mis en garde à ce propos, contre le risque de transformer le pays en un environnement répulsif aux investissements basé sur la propagande et visant à atteindre des objectifs personnels dont les auteurs propriétaires n’ont pas droit à ce qu’ils réclament.
Outre ces informations qui corroborent la probité de la Direction générale d’Orabank, faut-il rappeler également que, son actuel Directeur général avait servi par le passé en Algérie et qu’il jouit d’une longue expérience de service dans les pays arabes et islamiques et n’est par conséquent, pas hostile à la religion islamique.
Bien au contraire, Orabank prend annuellement en charge les frais du Hajj pour cinq de ses employés et ouvriers, tout en adoptant parallèlement une provision forfaitaire pour l’assistance sociale.
Un autre ancien client de la banque depuis 2004, a exprimé sa satisfaction à l’égard des services de la banque tout au long de cette période, affirmant qu’elle répondait à ses souhaits et à ceux des autres clients en matière des transactions islamiques correctes.
Toujours dans le cas de ce lot de preuves qui font écrouler les allégations de M. Mohamed Ould Kah comme un château de cartes, ce dernier avait indiqué que le Directeur général avait tenu une réunion le 18 octobre 2023, alors qu’il se trouvait ce jour, hors de Mauritanie et n’est rentré à Nouakchott que le lendemain 19 octobre dernier, en provenance de la capitale togolaise, Lomé.
Sur un autre plan des démentis des allégations de Ould Kah, dont on comprend l’élan qu’il bénéficie sur la base d’accusations infondées, cinq directeurs de banques mauritaniennes, tous d’insoupçonnables défenseurs de la cause palestinienne, ont rejeté d’une même voie et en bloc ses charges, de quoi confirmer que l’Oumma islamique ne s’unit pas sur un égarement, dès lors où le fait de déroger à cette disposition
constitue une négation de l’islam et une désobéissance à la religion.
Le Groupe Orabank d’investissement a commencé ses activités en Mauritanie en 2009 avec un capital de prés de 7 milliards « 6 921 350 000 « , rappelle-t-on.
Ahmed Ould Bettar