O. Abdel Aziz à propos de la question "les gens s’interrogent sur votre enrichissement abusif!"? | L'Information

O. Abdel Aziz à propos de la question "les gens s’interrogent sur votre enrichissement abusif!"?

ven, 01/03/2020 - 10:21

L'ex président Mohamed Ould Abdel Aziz a accordé dernièrement un entretien à l'un des confrères. Répondant à la question posée par le journaliste, selon laquelle :"les gens s’interrogent sur votre enrichissement abusif!?", il répondit sans détours en ces termes:
?

J’ai déclaré mes biens avant et après ma prise du pouvoir, montres, vaches et maisons, etc., et je défie ceux qui prouvent le contraire de mon intégrité et de ma transparence en tant que citoyen et ancien président. Le pouvoir judiciaire ouvre par ailleurs ses portes à tous et je suis prêt et je réside dans mon pays.

D'où avez-vous amassé cette fortune, alors que vous n’avez exercé aucune activité génératrice de revenu parallèlement à votre travail ... et avant d'arriver au pouvoir, vous n'étiez pas riche?

Je ne te révèlerai pas les sources de ma fortune et je réaffirme le défi, que c’est de l’argent honnête et non vicié.

Ce qui est étrange, c'est que vous avez été accusé de pillage et de gaspillage même après votre départ, certains vous indexant de ne pas avoir payé les frais du dernier vol de Mauritanie Airlines?

Il rit sarcastiquement, coléreux…consulte son téléphone et quelques photos et me présente la photo d’une facture disant :

- c’est une photo de la facture

- mais elle n’est pas payée.

Il appelle quelqu’un et demande s’ils lui remirent le reçu de paiement?

- Non, non, dit l’homme dont j’entendais la voix. Elle dit qu’elle le transmettra à Bedre.

- À qui ? dit Aziz

- À Bedre, dit l’autre voix.

- Et combien vous avez payé ?

- Prés de six millions sept cents

- Avez-vous remis à l’équipage mon cadeau?

- Oui, j’ai distribué entre eux un million UM

Il mit fin à l'appel WhatsApp, ajoutant: cela fait partie de la campagne de diffamation, mais quiconque tient à m'accuser, le pouvoir judiciaire est tout près, et je suis ici et je ne suis plus président.

Cridem