Les travaux de construction de la route Tidjikdja-Boumeid-Kankossa-Selibaby lancés depuis quelques mois avancent doucement et sûrement. Les populations placent un grand espoir dans ce projet qui devrait, s’il se réalise dans les normes apporter un grand soulagement sur le plan de transport des biens et des personnes. Elle contribuera également à l’amélioration des conditions de vie des populations et la situation économique en termes d’échanges aussi bien à l’intérieur, entre les régions qu’entre nos deux pays le Mali et la Mauritanie. La région du Guidimagha étant frontalière avec le Mali et le Sénégal, sa position stratégique avec la réalisation de cette infrastructure devrait permettre d’accroitre les échanges économiques et de contribuer au bien-être des populations qui ont longtemps souffert de l’enclavement.
Pour rappel, le ministère de l’équipement et des transports a obtenu un prêt auprès du FADES (Fonds Arabe pour le Développement Economique et Sociale) pour la réalisation des travaux de construction de cette route de 350 kilomètres divisés en six lots répartis ainsi :
Lot n°1 : Tidjikja-Goudia 84 km,
Lot n°2 Goudia-Boumdeid 70 km,
lot n°5 bis1 Kankossa - Hamed plus le pont Karakoro 36 km,
Lot n°5 bis2 Hamed-Boully 50km,
Lot n°6 bis1 Boully- Selibaby 48 km,
et le lot n°6 bis 2 Seliaby-Khabou d’une longueur de 51 km.
Depuis 2007, l’Etat mauritanien fait des efforts pour améliorer le cadre de vie des populations en matière de transport par la construction de plusieurs voiries même si jusque-là, pour une partie, la qualité des travaux reste à améliorer pour la sécurité des citoyens.
Les entreprises en charge de ces routes sont souvent habituées au rafistolage conduisant quelques mois après la réception des travaux, à des désagréments voire parfois des accidents dus à la mauvaise qualité des réalisations.
Il est plus que nécessaire dans le cadre de ce grand projet porteur d’espoir, que les travaux soient réalisés dans des bonnes conditions et conformément aux cahiers de charge et aux prescriptions techniques. Pour ce faire, un suivi et un contrôle rigoureux s’imposent.
Les populations espèrent et attendent que cette lueur d’espoir devienne l’espoir né, dans moins de trente (30) mois qui correspondent à la durée de réalisation des travaux.
Selon des sources sûres, le président le président de la République son Excellence Mohamed Cheikh El Ghazouani accorde une « attention particulière à la réalisation de cette infrastructure routière qui permettrait de désenclaver plus de 40 villages et de « relier le nord du pays du continent africain à ceux au sud de la Mauritanie ».
Samba Fofana, journaliste
Directeur délégué de linformation.net
